Educational Challenges in Congo

 

by Daniel Ordoñez

Translated by Laura Goubran

 

Introduction :

Le système éducatif de la République du Congo (Congo Brazzaville) est un kaléidoscope de réalités, de lacunes et de conséquences du colonialisme. En même temps, il possède un potentiel incroyable pour offrir aux nouvelles générations des opportunités de développement, de durabilité et de nouveaux défis sociopolitiques et culturels.

Cet article présentera divers aspects du système éducatif en République du Congo, en explorant ses caractéristiques, les contextes historiques, les défis actuels, les initiatives internationales et internes pour améliorer et développer l’éducation dans le pays. En outre, il sera impératif d’analyser le travail académique présenté par Dzanvoula Cheri Thibaut Gael, intitulé “Promouvoir la rétention des enseignants en République du Congo : Etude de cas des écoles primaires” (2019).

En outre, il est essentiel de noter la connexion du développement du système éducatif au fil des ans avec les différents pays d’Afrique équatoriale, liés par la forte influence de la France sur la région, marquant également la langue nationale avec des systèmes administratifs liés à un passé colonial, quelque chose qui nuirait à l’avenir du Congo et de ses pays voisins.

Cet article s’attachera à présenter une vision objective et complète des défis et des opportunités du système éducatif congolais. Une analyse approfondie mettra en lumière les efforts et les progrès réalisés par le pays, ainsi que les domaines dans lesquels un travail et une attention sont encore nécessaires pour parvenir à un système éducatif plus inclusif et plus efficace.

Contexte du pays :

La République du Congo présente différents contextes qui influencent directement le développement du système éducatif. Ces contextes sont politiques, sociaux, économiques et, surtout, son passé colonial.

  • Contexte historique (avec le passé colonial) :

School lunches in the Republic of Congo | Blog | Global Partnership for EducationDavid E. Gardinier affirme que la colonisation française de l’Afrique équatoriale a fortement influencé la structure éducative actuelle du Congo. Du milieu du 19e au 20e siècle, les missions protestantes et catholiques ont joué un rôle essentiel dans le lancement de l’éducation le long de l’estuaire du Gabon. Ces centres visaient à préparer le clergé, les catéchistes et les enseignants dans un cadre religieux.

Students from Brazzaville. Photo by Fdsm.

Le gouvernement colonial français a promu la langue et la culture françaises tout en freinant la montée d’une intelligentsia à l’éducation libérale, susceptible de déclencher des mouvements anticoloniaux. Au lieu de cela, l’administration a donné la priorité à la formation de diplômés de l’enseignement primaire pratiquement formés, destinés à servir d’auxiliaires et d’intermédiaires européens.

Text BoxPendant ce temps, le bassin du Congo a connu plusieurs politiques d’exploitation des ressources naturelles, qui ont eu de graves répercussions sur l’environnement et la société. Après la décolonisation de la Seconde Guerre mondiale, le Congo s’est retrouvé avec une économie de base fortement dépendante de l’agriculture. Le français est resté la principale langue d’enseignement, et l’éducation était intensément axée sur la culture française, les progrès éducatifs ultérieurs étant considérés comme inaccessibles.

En 1934, le Congo consacrait moins de 1 % de son budget à l’éducation, ce qui se traduisait par des écoles sous-équipées. L’indépendance a été obtenue en 1960, mais le Congo a continué à dépendre de la France pour les progrès de l’enseignement supérieur. Vers la fin du XXe siècle, le Congo a réussi à mettre en place un système d’enseignement primaire universel, mais celui-ci était étroitement lié au système français. Les établissements d’enseignement supérieur se trouvaient principalement en France. Après l’indépendance, le Congo a été confronté à des infrastructures éducatives inadaptées, à des classes surchargées et à un taux de déperdition important parmi les étudiants et les enseignants.

  • Contexte sociopolitique :

Depuis 2021, Anatole Collinet a été élu démocratiquement comme nouveau premier ministre, et ses politiques se concentrent sur la promotion et la croissance institutionnelle, économique, sociale et éducative. Le Congo a un indice de capital humain de 0,42%. Depuis des décennies, le pays est très loin d’avoir progressé dans les domaines de la santé et de l’éducation. Les statistiques montrent que seuls 30 % des enfants fréquentent l’école primaire et que seuls 40 % d’entre eux atteignent un niveau de compétence élevé en mathématiques et en français. Le pays traverse également une grave crise en ce qui concerne la mortalité infantile, avec plus de 33 décès pour 1 000 naissances. De même, l’infrastructure des services publics, comme l’électricité, n’est que de 66 % dans les zones urbaines et de 15 % dans les zones rurales. D’autre part, l’accès à l’eau propre et potable est inférieur à 74 % dans les zones urbaines et à 46 % dans les zones rurales, ce qui le place en dessous de son potentiel hydrologique.

  • Contexte économique :

Selon les rapports de la Banque Mondiale pour la République du Congo, le pays présente une extrême pauvreté, avec 52% de la population en 2021, avec une contraction économique entre 2020 et 2021. Ces indicateurs montrent une dépendance économique aux prix du pétrole, qui ont fortement chuté lors de la pandémie de Covid-19. Le pays a également un taux d’inflation stable de 2% en 2021 et de 3,2% en 2022. La croissance économique du GTP est estimée à 4,% en 2023 et 2024, directement liée aux risques de variations des prix internationaux du pétrole. Ceci pourrait affecter positivement ou négativement le développement et la mise en œuvre des politiques éducatives.

Éducation de la République du Congo :

An estimated 3.5 million children in the Democratic Republic of Congo do not attend primary school — one of the highest absentee rates in the world.Le système éducatif du pays, structuré après son indépendance en tant que colonie française, a connu plusieurs changements et approches au cours des décennies. Actuellement, la République du Congo dispose d’un système d’enseignement gratuit et obligatoire pour les jeunes de 6 à 16 ans. Il est classé en deux niveaux : l’enseignement primaire commence à l’âge de 6 ans et dure six ans. Pendant cette période, les jeunes apprennent les techniques agricoles, les sciences domestiques et les techniques manuelles. L’enseignement secondaire, quant à lui, comporte deux cycles, de quatre et trois ans, et propose des cours de formation professionnelle, de formation académique et technique, d’enseignement général et de formation des enseignants.

Text BoxIl est important de noter que le pays a consolidé les institutions d’enseignement supérieur au fil des décennies. L’université qui se distingue le plus est l’université Marien Ngouabi, qui a également réussi à structurer des collèges et des centres de formation spécialisée et technique.

Young students at the Mugosi Primary School, Kitschoro. Photo by M. Hofer, UNESCO.

Les défis :

Au cours des dernières décennies de développement socio-économique, politique et culturel de la République du Congo, le pays a présenté des défis dans son système éducatif, qui sont restés constants jusqu’à aujourd’hui.

Dans le rapport présenté par l’UNICEF pour la période 2020-2022, l’un des problèmes les plus urgents auxquels le pays est confronté est le sous-développement des possibilités d’éducation pré-primaire. Ce problème a des répercussions considérables sur l’environnement éducatif du pays et sur les perspectives des habitants. La qualité de l’enseignement primaire est également insuffisante, de sorte que seuls 60 % des enfants fréquentent l’enseignement secondaire, et ce pourcentage est encore plus élevé dans l’enseignement supérieur. D’autre part, le pays connaît un taux de redoublement par classe très élevé dans les écoles primaires. En ce qui concerne l’enseignement professionnel, il faut en faire davantage pour satisfaire les besoins du marché et de l’économie du pays. Un autre défi majeur est la longue liste d’inégalités qui subsistent dans les régions du pays, en fonction de la géographie ou de l’appartenance ethnique.

L’épuisement des enseignants:

Malgré ces défis, une situation menace l’avenir et la capacité de développement du système éducatif. Il s’agit de la rétention des enseignants dans les écoles primaires, qui constituent l’un des piliers fondamentaux du système éducatif et de la préparation académique des enfants.

Selon une étude présentée en 2019 sous le titre “Promouvoir la rétention des enseignants en République du Congo : Case Study of Primary Schools” par la Zhejiang Normal University of China, la plupart des enseignants du pays le deviennent par accident plutôt que par vocation, avec un taux très élevé d’enseignants démissionnant de leur poste dans les écoles primaires. Dans le cadre de l’étude, les enseignants qui ont participé aux enquêtes avaient tous échoué à leur examen d’entrée dans l’enseignement secondaire, ce qui montre que plusieurs facteurs encouragent les changements de carrière et les démissions. On estime que le pays compte environ 23 000 enseignants et que pour atteindre une couverture satisfaisante du secteur de l’éducation, 48 000 enseignants seraient nécessaires, l’enseignement primaire étant le secteur le plus touché. Selon un rapport de l’UNICEF de 2015, le Congo compte plus de 529 000 élèves pour 15 000 enseignants, ce qui signifie que la charge de travail et la qualité de l’enseignement sont très faibles.

L’étude menée par l’Université normale de Zhejiang en Chine a révélé que les éléments de motivation influencent les enseignants à entrer et à rester dans le secteur de l’enseignement primaire. La plupart des enseignants sont entrés dans ce secteur en raison de l’absence d’autres possibilités d’emploi après avoir obtenu leur diplôme universitaire et échoué au test d’admission dans les instituts de formation des enseignants du secondaire. Bien que certains enseignants considèrent l’enseignement comme une passion, la plupart d’entre eux ont noté un manque d’éléments motivants pour rester dans le secteur de l’enseignement primaire pendant une longue période.

De mauvaises conditions de travail, une rémunération insuffisante et un manque de ressources ont conduit à une faible satisfaction au travail, ce qui a entraîné une rotation importante des enseignants. Selon les résultats, les variables intrinsèques telles que la valeur personnelle, le respect et la réputation sont plus importantes que les critères extrinsèques tels que l’argent et les promotions pour déterminer la rotation et l’attrition des enseignants. Enfin, les variables intrinsèques et extrinsèques influencent la rotation et l’attrition des enseignants dans le secteur de l’enseignement primaire.

Ambitions, attentes et projets :

Selon l’UNICEF, dans son rapport présenté pour 2020-2022, la République du Congo cherche à utiliser l’éducation comme levier pour développer l’avenir de l’économie, la diversifier et l’intégrer dans l’économie mondiale. Son objectif principal est de former et d’éduquer sa population pour en faire une main-d’œuvre hautement qualifiée et compétitive. Le rapport détaille les stratégies dont le pays se dotera entre 2015 et 2025, élaborées avec la pleine participation des trois ministères en charge du système éducatif du pays. Il fixe trois points essentiels, en se concentrant sur les actions du système éducatif.

Les stratégies :

Le premier point de cette stratégie est de fournir et de garantir une éducation de 10 ans à tous les enfants congolais. Cette stratégie se concentre sur l’enseignement primaire, avec les compétences essentielles, et inclut un premier niveau d’enseignement secondaire, avec toutes les options professionnelles et techniques. En outre, comme alternative à l’enseignement général, la création d’écoles techniques pour fournir des emplois plus significatifs et des opportunités économiques pour les zones rurales ou défavorisées de suivre une éducation formelle. De même, cette stratégie vise à offrir des programmes d’alphabétisation non formels aux enfants ou aux jeunes adultes qui ont abandonné l’école.

L’enseignement des sciences pour développer une culture mathématique et scientifique. La deuxième stratégie vise à assurer une bonne adéquation entre l’éducation et les besoins économiques du pays en développant des programmes d’enseignement secondaire qui préparent les étudiants à des exigences plus élevées en matière d’études et de travail professionnel. D’autre part, elle vise à ce que les lycées techniques produisent et génèrent des compétences adaptées aux besoins économiques de la République du Congo. En outre, l’éducation devrait être axée sur le développement social.

Dans le cadre de la troisième stratégie, la République du Congo cherche à renforcer et à permettre le développement du secteur de l’éducation par le biais de deux programmes, “Information et pilotage” et “Gestion”. Ceux-ci visent à permettre au gouvernement de disposer de bons outils pour mettre en œuvre les différentes stratégies.

Pour le développement et le soutien de ces stratégies, le gouvernement dispose d’un budget d’environ 10 millions de dollars US, qui lui permettra également d’établir les principales composantes de ces stratégies, qui sont structurées en trois sections.

Le premier volet du programme vise à accroître l’équité dans l’enseignement primaire par le biais d’un ensemble d’activités destinées à améliorer les conditions des écoles de la Cuvette-Ouest et du Plateau. Dans ces localités, le pourcentage de redoublement des élèves est élevé et le taux de fréquentation par sexe des élèves est plus faible pour les filles que dans les autres régions et départements du pays. Selon le rapport de l’UNICEF, le programme soutiendra la construction de salles de classe, de matériel pédagogique, d’infrastructures d’eau potable et d’assainissement, ainsi que le développement de programmes d’alimentation scolaire et la distribution de kits scolaires.

Le deuxième volet du programme vise à améliorer la qualité de l’apprentissage grâce à la formation continue des enseignants volontaires et à la distribution de matériel pédagogique, notamment de livres et d’exercices. Les activités du programme compléteront les efforts couverts par d’autres sources de financement dans le plan du secteur de l’éducation, y compris les programmes financés par l’IDA, et aideront les instructeurs volontaires au niveau national.

Le troisième volet vise à accroître l’efficacité par des mesures qui contribuent à réduire les taux de redoublement. L’initiative financera une enquête sur les raisons du redoublement et la modification des politiques gouvernementales qui contrôlent la façon dont les écoles choisissent la promotion et le redoublement. Une assistance technique sera offerte pour faciliter l’organisation et l’administration de la mise à jour des programmes scolaires, ce qui comprend l’incorporation de l’enseignement pré-primaire, l’examen et l’identification des méthodes éducatives qui peuvent être développées, l’amélioration de l’alignement entre l’enseignement fondamental et la formation professionnelle ou technique, ainsi que la mise en œuvre d’une période d’enseignement fondamental de 10 ans. Ce dernier volet comprend également un appui au renouvellement du système de gestion des bases de données qui soutiennent les annuaires.

Rapport de la Banque mondiale

Par ailleurs, dans un rapport présenté en janvier 2022 par la Banque mondiale, le gouvernement de la République du Congo a élaboré un nouveau plan national de développement pour la période 2022-2026. Ce plan met l’accent sur la diversification économique afin de réduire les vulnérabilités et d’orienter la nation vers une croissance robuste, résiliente et globale. Il établit également un partenariat entre la Banque mondiale et le Congo jusqu’en 2025, appelé Cadre de partenariat pays (CPF). Conformément aux objectifs du gouvernement, le CPF cherche à aider le pays à améliorer la gouvernance économique, à favoriser un climat des affaires qui encourage la diversification économique, à renforcer ses ressources humaines et à améliorer la prestation des services publics essentiels, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection sociale. À la date du 2 septembre 2022, le portefeuille de la Banque mondiale comprenait 14 projets nationaux et deux projets régionaux pour un total de 788,96 millions de dollars d’engagements soutenus par l’IDA, la BIRD et les fonds fiduciaires.

 

References:

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Educational Challenges in Congo

Written by Daniel Ordoñez

The education system in the Republic of Congo (Congo Brazzaville) is a kaleidoscope of realities, shortcomings and consequences of colonialism. At the same time, with an incredible potential to provide new generations with opportunities for development, sustainability and new socio-political and cultural challenges.

This article will present various aspects of the education system in the Republic of Congo, exploring its characteristics, historical contexts, current challenges,  international and internal initiatives to improve and develop education in the country. In addition, it will be imperative to analyse the academic paper presented by Dzanvoula Cheri Thibaut Gael, entitled “Promoting Teacher Retention in the Republic of the Congo: Case Study of Primary Schools” (2019).

Furthermore, it is essential to note the connection of the development of the educational system over the years with the different countries in Equatorial Africa, related by the strong influence of France on the region, also marking the national language with administrative systems linked to a colonial past, something that would damage the future of the Congo and its neighbouring countries.

This article will focus on presenting an objective and comprehensive view of the challenges and opportunities in the Congolese education system. An in-depth analysis will highlight the efforts and progress made by the country, as well as the areas where work and attention are still needed to achieve a more inclusive and effective education system.

Context of the country

The Republic of Congo presents different contexts which directly influence the development of the education system. These contexts are political, social, economic and, above all, its colonial past.

  • Historical context (with colonial past):

David E. Gardinier posits that Equatorial Africa’s French colonial rule substantially influenced Congo’s current educational structure. From the mid-19th to the 20th century, Protestant and Catholic missions were vital in initiating education along the Gabon Estuary. These centres aimed to prepare clergy, catechists, and teachers within a religious framework.

Students from Brazzaville. Photo by Fdsm.

The French colonial government promoted the French language and culture while curtailing the rise of the liberally educated intelligentsia, which could trigger anti-colonial movements. Instead, the administration prioritised grooming practically trained primary school graduates intended to serve as European auxiliaries and intermediaries.

Meanwhile, the Congo Basin experienced several exploitative policies for natural resource extraction, leading to grave environmental and societal repercussions. Following WWII decolonisation, Congo was left with a basic economy heavily reliant on farming. French remained the central language of instruction, and education was intensely focused on French culture, with further educational advancement considered unreachable.

In 1934, Congo dedicated less than 1% of its budget to education, leading to under-equipped schools. Independence was achieved by 1960, yet Congo continued to rely on France for higher education progress. Towards the 20th century latter half, Congo managed to establish a universal primary education system, but this was tightly tethered to the French system. Institutions for higher education were predominantly in France. Post-independence Congo grappled with inadequate educational infrastructure, overpopulated classrooms, and a significant attrition rate among students and teachers.

  • Sociopolitical Context:

Since 2021, Anatle Collinet has been democratically elected as the new prime minister, and his policies focus on institutional, economic, social and educational promotion and growth.  Congo has a human capital index of 0.42%. It has lagged for decades in progress in health and education, with statistics showing that only 30% of children attend primary school, and only 40% achieve high proficiency in mathematics and French. The country is also in a severe crisis regarding infant mortality, with more than 33 deaths per 1,000 births. Similarly, the infrastructure of public services, such as electricity, is only 66% in urban areas and only 15% in rural areas. On the other hand, access to clean and potable water is below 74% in urban areas and 46% in rural areas, placing it below its hydrological potential.

  • Economic context:

According to World Bank reports for the Republic of Congo, the country presents extreme poverty, with 52% of the population in 2021, with an economic contraction between 2020 and 2021. These indicators show an economic dependence on oil prices, which fell sharply during the Covid-19 pandemic. The country also has a stable inflation rate of 2% in 2021 and 3.2% in 2022. The GTP’s economic growth is estimated at 4.% in 2023 and 2024, directly linked to risks in international oil price variations. This could positively or negatively affect the development and implementation of education policies.

  • Education of the Republic of the Congo:

The education system in the country, structured after its independence as a French colony, has undergone several changes and approaches over the decades. Currently, the Republic of Congo has a free and compulsory education system for young people aged 6 to 16. It is classified into two levels: primary education starts at the age of 6 and lasts for six years. During this time, they are taught agricultural techniques, domestic science and manual skills. Then there is secondary-level education, which has two cycles, with four and three years of study; courses are offered in vocational training, academic and technical training, general education, and teacher training.

It is important to note that the country has consolidated higher education institutions over the decades. The university that stands out the most is Marien Ngouabi University, and it has also managed to structure colleges and centres for specialised and technical training.

Young students at the Mugosi Primary School, Kitschoro. Photo by M. Hofer, UNESCO.

Challenges

During the last decades of the Republic of Congo’s socio-economic, political and cultural development, the country has presented challenges in its education system, which have remained constant until today.

Within the report presented by UNICEF for 2020 to 2022, one of the most pressing issues confronting the country is the underdevelopment of pre-primary education possibilities. This issue has far-reaching repercussions for the country’s educational environment and residents’ prospects. The quality of primary education is also inadequate, resulting in only 60% of children attending secondary education, and in the case of higher education, the percentage is even higher. On the other hand, the country has a very high repetition rate per class in primary schools. In the case of vocational education, more is needed to meet the needs of the market and the country’s economy. Another critical challenge is the long list of inequalities that still exist in the country’s regions, according to geography or ethnicity.

Teachers attrition

Despite these challenges, one situation threatens the future and the capacity for development in the education system. This is the retention of teachers in primary schools, which are one of the fundamental pillars of the education system and the academic preparation of children.

According to a study presented in 2019 with the title “Promoting Teacher Retention in the Republic of the Congo: Case Study of Primary Schools” by the Zhejiang Normal University of China, most teachers in the country become teachers by accident rather than as vocation, with a very high rate of teachers resigning from their jobs in primary schools. Within the study, the teachers who took part in the surveys had all failed their entry exams as secondary school teachers, showing several factors that encouraged career change and resignations. It is estimated that the country has approximately 23,000 teachers, and to achieve adequate coverage of the education sector, 48,000 teachers would be needed, with primary education being the most affected sector. In a 2015 UNICEF report, Congo has more than 529,000 pupils compared to 15,000 teachers, which means that the workload and quality of education are very low.

The study conducted by the Zhejiang Normal University of China found that the motivating elements influence teachers to enter and remain in the primary school teaching business. Most teachers entered the field due to a lack of alternative job possibilities after graduating from university and failing the admission test for secondary teacher training institutes. Although some instructors saw teaching as a passion, most teachers noted a lack of motivating elements for staying in the primary school sector for a lengthy period.

Poor working conditions, poor compensation, and a lack of resources all led to low job satisfaction, which resulted in significant teacher turnover. According to the findings, intrinsic variables such as personal worth, respect, and reputation are more important than extrinsic criteria such as money and promotions in determining teacher turnover and attrition. Finally, intrinsic and extrinsic variables influence teacher turnover and attrition in the primary school sector.

Ambitions, expectations and plans

According to UNICEF, in its report presented for 2020-2022, the Republic of Congo seeks to use education as a lever to develop the economy’s future, diversify it and integrate it into the global economy. Its main objective is to train and educate its population to become a highly skilled and competitive workforce. The report details the strategies the country will have between 2015 and 2025, developed with the full participation of three ministries in charge of the country’s education system. It sets three essential points, focusing on the actions of the education system.

Strategies

The first point of this strategy is to provide and guarantee a 10-year education for all Congolese children. This strategy would focus on primary education, with essential competencies, and include a first level of secondary education, with all vocational and technical options. Also, as an alternative to general education, the creation of technical schools to provide more significant employment and economic opportunities for rural or underprivileged areas to attend formal education. Similarly, this strategy seeks to provide non-formal literacy programmes for children or young adults who have dropped out of school.

Science education to develop a mathematic and scientific culture. As a second strategy, it seeks to ensure a good match between education and the country’s economic needs by developing high school programmes that prepare students for more advanced academic and professional work demands. On the other hand, it aims for technical high schools to produce and generate competencies relevant to the economic needs of the Republic of Congo. Furthermore, education should have a social development focus.

As a third strategy, the Republic of Congo seeks to strengthen and enable the development of the education sector through two programmes, “Information & Steering” and “management”. These are aimed at enabling the government to have good tools to implement different strategies.

For the development and support of these strategies, the government has a budget of about US $10 million, which will also allow it to establish the main components of these strategies, which are structured in three sections.

As a first area of the programme, it seeks to increase equity in primary education through packages of activities to improve the conditions of schools in Cuvette-Ouest and Plateau. In these places, the percentage of repetition among students is high, and the attendance ratio by gender of students is lower for girls compared to other regions and departments of the country. According to the UNICEF report, the programme would support the construction of classrooms, teaching materials, drinking water and sanitation infrastructure, as well as support the development of school feeding programmes and the distribution of school kits.

As a second component, the programme aims to improve and enhance the quality of learning through in-service teacher training for volunteer teachers and the distribution of teaching materials, including books and exercises. The program activities will supplement efforts covered by other funding sources in the education sector plan, including IDA-financed programs, and will assist volunteer instructors nationally.

The third component seeks an increase in efficiency through measures that contribute to lower repeat rates. The initiative will fund an investigation into the reasons for repetition and modifying government policies that control how schools choose promotion and repetition. Technical assistance will be offered to facilitate the organisation and administration of curriculum updates, which encompasses the incorporation of pre-primary education, examination and pinpointing of educational methods that can be expanded, enhanced alignment between fundamental education and vocational or technical training, as well as the implementation of a 10-year foundational education period. The latter component also includes support in renewing the system for managing databases, which support the yearbooks.

World Bank Report

Furthermore, in a report presented in January 2022 by the World Bank, the government of the Republic of Congo developed a new National Development Plan for 2022 to 2026. It emphasises economic diversification to diminish vulnerabilities and steer the nation towards robust, resilient, and all-encompassing growth. It also established a partnership between the World Bank and the country until 2025, called the Country Partnership Framework (CPF). In line with the government’s goals, the CPF seeks to assist the country in improving economic governance, fostering a business climate that encourages economic diversification, fortifying its human resources, and improving the delivery of essential public services, particularly in the areas of health, education, and social welfare. As of September 2, 2022, the World Bank’s portfolio included 14 domestic projects and two regional projects totalling $788.96 million in commitments supported by IDA, IBRD, and Trust Funds.

References:

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