Il existe trois dimensions nécessaires afin de promouvoir et protéger la santé mentale des enfants, notamment:
- S’engager dans l’amélioration de la direction et dans l’accroissement de l’investissement;
- Communiquer afin de minimiser la stigmatisation et coopérer avec les jeunes;
- Agir afin de minimiser les facteurs de risques, maximiser les facteurs protecteurs dans les familles et les écoles, renforcer la protection sociale et améliorer la recherche dans le domaine.
L’engagement, globalement, implique le besoin de davantage de direction globale, de développer des modèles financiers afin de combler le manque d’investissements et de partenariats afin de partager ses connaissances et renforcer les capacités de chacun, collecter du data, surveiller et évaluer le progrès. Cela implique une augmentation de financement. Dans de nombreux pays, la santé mentale est sous-financée, puisque la majorité du budget est investi dans les services psychiatriques, laissant un montant minime pour la prévention et l’amélioration de la santé mentale. Ces dernières années, de nombreux pays ont fixé une cible budgétaire pour les problèmes de santé mentale dans le secteur de la santé. Cette cible est en moyenne d’au moins 5% dans les pays à bas et moyen revenus et d’au moins 10% dans les pays à haut revenu.
Les nations se doivent d’augmenter le financement autant dans le secteur éducatif que dans la sécurité sociale. Elles devraient définir des cibles plus précises et développer des sources innovantes de financement, ainsi que inclure les agences et donneurs internationaux, conformément aux approches des droits de l’hommes, axé sur les besoins des individus.
Une meilleure communication peut apporter des résultats de meilleure qualité. En effet, elle peut participer à la lutte contre les idées conçues sur les problèmes de santé mentale qui alimentent la stigmatisation et empêche les enfants et adolescents de demander de l’aide et de participer pleinement dans leurs communautés. Les gouvernements et les médias doivent coopérer afin de radier la stigmatisation autour de la santé mentale et pour promouvoir la vision qu’il est absolument primordial de parler de la santé mentale. Ceci pourrait permettre aux individus de reconnaître plus facilement les signes de détresse et savoir comment guider ceux dans le besoin pour obtenir de l’aide. La communication est cruciale puisqu’ elle fournit les outils pour une coopération active et pertinente avec les jeunes, notamment via l’investissement dans les groupes communautaires ou dans la co-création de programmes de formations. Être attentif aux besoins des jeunes va permettre l’amélioration des mesures axées sur l’aide aux enfants, jeunes gens et parents.
L’action requise doit concerner quatre aspects essentiels. Le premier aspect est de supporter la famille de l’enfant comme étant sa fondation principale. Des relations stables à la maison peuvent aider la protection de l’enfant vis-à-vis du stress toxique et promouvoir la résilience et le bien-être global. Les programmes d’éducation parentale se doivent d’être augmenter et cibler l’apprentissage émotionnel et social afin de soutenir les familles et les enfants vers le développement d’un attachement positif et la création d’un environnement familial positif. Les enfants vivant dans de mauvaises conditions familiales, telles que dans la violence ou dans du stress sévère, se doivent d’accéder à un soutien ciblé. Leur parents respectifs doivent être fournis avec les connaissances (tels que les programmes de formation, une orientation sur la santé, la nutrition et le développement de l’enfant) et les ressources telles que le congé parental, le soutien dans l’allaitement, une garderie de qualité et accessible, et des allocations familiales. En retour, ces ressources vont grandement améliorer l’engagement du parent avec son enfant durant l’enfance et l’adolescence ainsi que permettre leur développement social, émotionnel, physique et cognitif.
Les responsables parentaux ont besoin d’acquérir des compétences afin de participer à l’amélioration des aboutissements, développement, comportement et familial pour les problèmes de santé des enfants et adolescents.
Secondement, les écoles sont une partie intégrante de la vie des enfants, et en tant que telles, doivent être à la tête des institutions assurant la protection de la santé mentale. La violence, le harcèlement, le stress et la pression lié à la performance sont les principaux obstacles à une bonne santé mentale. Pour cette raison, les écoles doivent mettre en œuvre une approche holistique pour participer au développement et bien-être de l’enfant. Elles se doivent de promouvoir un climat positif sécurisant qui lie les enfants et les aide à exprimer leurs opinions, à soutenir les autres élèves dans leurs expressions, et à demander de l’aide si nécessaire. Elles doivent offrir des formations régulières sur la santé mentale et le bien-être psycho-social pour les enseignants et le personnel ainsi que pour les enfants, adolescents et familles. Les écoles doivent renforcer la compréhension et les compétences socio-émotionnelles des enseignants afin d’aider les enfants et adolescents dans leur apprentissage sur la santé mentale, le développement d’habitudes saines, et la reconnaissance des élèves nécessitant un support additionnel. De plus, elles doivent offrir des formations permettant au corps enseignant d’identifier les élèves suicidaires et de les aider de manière appropriée. Les programmes de preventions sur le suicides doivent minimiser l’accès aux outils de suicide, encourager une couverture mediatique responsable, et identifier et supprimer le contenu naucif sur les reseaux.
Troisièmement, nombreux systèmes et corps de main d’œuvre doivent être renforcés pour répondre aux challenges de santé mentale. Les services de santé mentale doivent être fournis dans l’ensemble de différents secteurs de services tels que l’éducation, la protection sociale et les services communautaires. Les interventions communautaires telles que la protection de l’enfant et la gestion des cas de violence genrée doivent être mises en place afin d’identifier et soutenir les enfants à risques nécessitant des soins particuliers. Les associations de femmes locales devraient être une source cruciale de soutien psychosocial pour les femmes et les filles, surtout les victimes de violence genrée. Les interventions MHPSS devraient être revalorisées avec les ressources et moyens nécessaires pour gérer l’anxiété et autres formes sévères de détresse. Les droits des enfants doivent être respectés dans le design et l’implémentation de services de santé mentale, avec les utilisateurs traités non comme patients mais comme individus ayant des droits. Les soins devraient être axés autour de la personne et de son rétablissement.
Le quatrième facteur clé pour agir est l’amélioration des données, de la recherche et des faits. Le manque de données sur la santé mentale des enfants, adolescents, et responsables parentaux, particulièrement dans les pays à moyen et bas revenus qui est peuplée par la plus grande proportion d’adolescents dans le monde, est un obstacle au développement de réforme. Les pays se doivent d’augmenter leurs budgets de recherche appliquée à tout âge et ethnies, s’adaptant aux réalités locales, et capturant diverses expériences. La recherche qualitative peut aider à réduire le manque de données et fournir un compte-rendu solide sur le bien être des enfants et des adolescents.
Il est crucial de surveiller et évaluer la santé mentale à travers un ensemble d’indicateurs clés consensuel sur la santé mentale de l’enfant, de l’adolescent, et du responsable parental, qui inclut l’omniprésence des troubles de santé mentale, les services de santé mentale, et l’étendue des efforts déployés afin de protéger les enfants et adolescents à risque. La recherche devrait avoir comme but la compréhension des besoins divers et l’investigation des facteurs qui accélère ou ralentit l’implémentation des réformes. Une augmentation du taux de recherche pourrait offrir aux gouvernements un aperçu sur les problèmes de santé mentale et la transformation des idées en action.
Summarize by Elizaveta Rusakova from A FRAMEWORK FOR ACTION of The State of the World’s Children 2021
Translated by Maya Shaw from [World Children: What can be done]
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