Vous obtiendrez ici le résumé du chapitre 4, “Le monde en général” de “La situation des enfants dans le monde 2021”
Chapitre 4- Section “Le Monde dans son Ensemble “ – un résumé.
Partie 1: Pauvreté
La pauvreté ne se limite pas à l’absence d’argent- elle est multidimensionnelle et comprend des privations d’éducation, de santé, d’argent, d’eau et d’assainissement. La relation entre la pauvreté et la santé mentale n’est pas à sens unique: la pauvreté peut provoquer des troubles mentaux de la même manière que des troubles mentaux peuvent amener à la pauvreté.
Le stress que la pauvreté enclenche peut nuire à la capacité des responsables légaux d’assurer un rôle parental positif de façon constante. Le temps est aussi important. En effet, le plus longtemps un enfant vit dans la pauvreté, le plus important sont les risques sur sa santé mentale. La pauvreté peut aussi émettre un effet psychologique profond sur la capacité des enfants et adolescents à poursuivre des opportunités et envisager leurs rêves. De plus, la pauvreté affecte les jeunes dans leurs capacités de prise de décision en les privant de leurs besoins immédiats.
Les principaux éléments de la pauvreté: l’inaccès aux opportunités et l’inégalité de revenu peuvent aussi impacter la santé mentale et le comportement. L’association la plus commune est entre l’inégalité de revenu et la dépression, puisque l’inégalité de revenu porte atteinte à la confiance et aux interactions sociales.
La pauvreté et la santé mentale nécessitent des réponses complexes et multidisciplinaires qui vont protéger et promouvoir une bonne santé mentale. Les programmes de transferts monétaires, par exemple, ont presenté des résultats prometteurs pour l’accès à l’éducation, l’utilisation de services de santé, la sécurité alimentaire et le travail des enfants.
Partie 2: Discrimination
Reconnaitre l’intersectionallité de la discrimination peuvent mettre en évidence les desavantages enchevetrés qui affecte les experience et la santé mentale.
Le Genre- La discrimination genrée repose sur des archétypes et responsabilités qui vont venir limiter les opportunités, resteindre les possibilités de comportements, limiter les attentes et l’expression personelle- lesquels peuvent tous influencer la santé mentale et, dans la pluspart des sociétés, désavantager les femmes. Les garçons peuvent aussi faire face à des normes de genres oppressifs, dans la mesure où les concepts de masculinités peuvent entraver leurs capacités à exprimer leurs émotions ou bien à demander du soutien.
La Race- En général, le racisme expose les enfants et les jeunes à la discrimination, aux désavantages, aux stéréotypes, aux microagressions et à l’exclusion sociale axé sur la race ou l’éthnicité. Les expériences de racisme peuvent enclencher des effets de vagues au sein de familles et communautés, transmettant des traumatismes du parent à l’enfant. Dans l’ensemble, la lutte contre le racisme et contre la discrimination est essentielle afin de protéger la santé mentale de nombreux enfants et jeunes adultes.
L’Handicap- Beaucoup trop souvent, les enfants et jeunes gens handicapés sont victimes de discriminations en raison de leurs identités multiples et intersectionnelles. Ils sont souvent confrontés à des pratiques extensives telles que la ségrégation des autres enfants, la sur-médicalisation, et l’institutionnalisation.
Aborder ces discriminations requiert un modèle des droits de l’homme qui reconnaît la complexité et intersectionnalité des discriminations ainsi que l’intérêt supérieur de l’enfant.
LGBTQ+ – Une méta-analyse de la santé mentale des jeunes LGBTQ+ a mis en lumière l’augmentation des taux de tentatives de suicides, d’anxiété et de dépression. Les jeunes non-binaires sont susceptibles de pires résultats en termes de santé mentale, un support social amoindri, et un risque augmenté de violence et victimisation. En particulier, les hommes sont plus à risque de victimisation à l’école, ce qui influe sur leurs développement.
Communautés indigènes – Au niveau mondial, les communautés indigènes rencontrent des risques sur leurs santés mentales découlant de la discrimination, du racisme auxquels elles font face, des inégalités, etc. Une revue systématique de 2018 sur 30 pays et territoires porte la conclusion que nombreuses populations adultes indigènes ont des taux élevés de suicides comparé aux non-indigènes.
![]() Partie 3- Crise Humanitaire
Partie 4- La pandémie du Covid-19 et la santé mentale Le fait que la pandémie ait pu améliorer le niveau de satisfaction de vies pour certains enfants et familles à tendance à être ignoré. Par exemple, la crise sanitaire aurait pu soulager la pression scolaire ou permettre aux familles de passer plus de temps ensemble. Pour conclure, les effets du Covid incluent mais ne sont pas limités à: |
Partie 5: Technologies Digitales
Technologies digitales et santé mentale
La pandémie du Covid-19 a modifié la dynamique entre la technologie et l’éducation via la création de l’apprentissage digital. Pour de nombreuses familles, l’absence d’accès digital n’a jamais été aussi vivement ressenti. Cependant, les technologies digitales ont apporté leur juste part de préoccupations au sein des parents et jeunes adultes. Ces inquiétudes sont-elles justifiées? Deux problèmes clés, notamment les réseaux sociaux et le temps passé sur les écrans peuvent illustrer certaines des thématiques plus larges dans cette recherche.
Il existe un ensemble important de recherches dont une minime partie seulement mentionne l’association entre l’utilisation de réseaux sociaux et la santé mentale, comme la dépression, l’anxiété et le bien-être. Il y existe pour l’instant très peu de preuves sur la forte association entre une mauvaise santé mentale et le temps passé sur les écrans. Au fur et à mesure que le monde devient de plus en plus digital, il devient difficile de démêler les expériences physiques de celles en ligne.
Durant les discussions de groupes de discussion dirigés par JHU, les participants ont décrit comment la technologie était à la fois bénéfique et nocive pour le bien-être. Les arguments principaux sont l’impact des réseaux sur l’estime de soi, la cyber-violence, les effets nocifs des commentaires blessants et comment la technologie à pu aider leurs santés mentales.
La technologie peut être utilisée pour le développement de capacités. EMPOWER est une plateforme de formation digitale qui brille comme l’une des inventions digitales en service. Elle utilise la technologie pour former et fournir des conseils en temps réel pour les travailleurs de santés tels que les infirmières, assistants sociaux, sage-femmes.
Additionnellement, la technologie est utilisée afin de fournir des traitements. Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale informatisée peut traiter modérément la dépression et l’anxiété chez les jeunes âgés de 10 à 24 ans et est particulièrement efficace lorsqu’elle est complémentée avec la pratique en présentiel.
Changement climatique et santé mentale
Le changement climatique va profondément impacter le futur des jeunes adultes. Des conditions météorologiques extrêmes vont augmenter l’insécurité des cultures, l’insécurité de l’eau et le conflit général. Essentiellement, ces dangers exposent les jeunes à des expériences considérablement stressantes. Cependant, leur santé mentale sera-t-elle affectée?
Partie 6: Résilience
Qu’est ce qui peut participer à la résilience d’un enfant ou adolescent face à l’adversité? Les preuves montrent que la résilience est essentielle à la santé mentale. Lors d’une étude interculturelle sur la force, publiée en 2007, Michael Ungar et ses collaborateurs ont interviewé 89 jeunes sur 14 sites et dans l’ensemble de 11 pays. Ils ont conclu que la stabilité requiert la possibilité de gérer sept tensions différentes, à savoir:
1. L’accès aux ressources naturelles
2. Des relations saines
3. L’identité
4. Le pouvoir et le control
5. L’adhérence culturelle
6. La justice sociale
7. La cohésion
Les preuves ont montré que nombreux facteurs sont combinés afin de renforcer la résilience et la santé mentale. Sur la cultivation de la résilience, certains thèmes pointe vers des éléments critique d’action, tels que:
● L’importance de soutenir les besoins et le bien-être des parents et responsables légaux
● L’adoption d’un multisystème, une approche multidisciplinaire afin de fournir équitablement des services pour renforcer la résilience
● La compréhension et la confection d’interventions dans de divers contextes
● Le support des écoles comme environnements inclusifs et protecteurs pour l’apprentissage et le développement des enfants
Partie 7: Le visage de la maltraitance
Les enfants et jeunes gens sont privés de leurs droits fondamentaux et assujettis à la détention et à la maltraitance et, dans de nombreux cas, peuvent compromettre leur santé mentale ou aggraver un trouble existant.
La détresse mentale dans de tels milieux peut-être interprétée comme la réflexion de problèmes mentaux sous-jacents; même si elle peut directement découler de la maltraitance. Les institutions mentales sont particulièrement préoccupantes quant à leurs impacts sur la santé mentale. Il y a de multiples rapports d’abus sur les enfants institutionnalisés. On trouve aussi de nombreuses preuves de maltraitance dans les maisons de retraites, camps de prières et institutions religieuses.
Bien trop souvent, les services de santé mentale perpétuent des stéréotypes sur les individus en situation mentale précaire comme dangereux. Toutefois, les individus vivant avec des handicaps psychosociaux sont-ils beaucoup plus susceptibles d’être victimes de violences ?
Ce qui est en notre pouvoir
Il est crucial d’adopter des lois luttant contre les problèmes de santé mentale, fondé sur les droits des individus qui en souffrent. Les enfants et jeunes vivants avec des troubles mentaux doivent non seulement être traités comme des patients mais aussi comme des individus ayant des droits; des individus qui, sous leur capacité évolutive, peuvent jouer un rôle important dans leur soin à travers une prise de décision directe ou indirecte. De plus, la communication, la sensibilisation et la collaboration avec les leaders communautaires sont nécessaires; avec les guérisseurs par exemple.
Translated By Maya Shaw from World Children: Risk Factors Associated With Mental Health
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