Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: Brazil

This report has been drafted by Broken Chalk to contribute to the fourth Universal Periodic Review (UPR) of Brazil. Since Broken Chalk is an organization aimed at fighting inequalities and improving the quality of Education worldwide, this report will focus on Education. The report brings attention to the main and most outstanding issues that Brazil faces regarding the Right to Education. The report will also track the progress of the promises made by Brazil during the last UPR. In light of the following views, Broken Chalk shall offer Brazil recommendations for the improvement of the educational field.

Drafted by Aniruddh Rajendran
Edited by Olga Ruiz Pilato

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Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: United Kingdom

Providing education is one of the most important functions of any government and while many countries’ educational systems face greater troubles than the UK’s, it is by no means without its flaws.

There are five stages that encompass the education system in the UK: early years, primary, secondary, Further Education (FE) and Higher Education (HE). Education is compulsory between the ages of 5 (4 in Northern Ireland) and 16. Further Education is not compulsory and covers non-advanced education held at education colleges and HE institutions. The fifth stage, HE, is further study that takes place in universities and other Higher Education Institutions. This article will discuss some of the main problems the UK is facing including its two-tiered education system, major class divide and lack of resources and money in disadvantaged schools.

By Kate Ryan

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Qui est le tyran de l’année 2021?

Imaginez vivre au 21ème siècle: la technologie, la science, la santé, les médias, l’art et l’éducation sont en essor; mais vous êtes emprisonné pour avoir exprimé votre opinion ou avoir défendu vos droits. Malheureusement, cette imagination est une réalité dans de nombreux pays autour du globe.

Même si de nombreux dirigeants travaillent pour le développement et l’implémentation de la démocratie, ainsi que l’accès aux droits de l’homme, d’autres, au contraire, emprisonnent les citoyens qui revendiquent l’accès à ces droits fondamentaux.

L’année précédente, nombreux journalistes et activistes furent emprisonnés pour avoir défendu les droits de l’homme tel que l’accès égal à l’éducation et les droits des femmes.  Ces journalistes ont vu leurs droits retirés par leurs dirigeants; qui eux ont utilisé de fausses justifications telles que la pandémie du Covid-19, la religion et les idéologies extrémistes.

 

“Index on Censorship” a formulé une liste de potentiels tyrans de l’année (1), choisis pour leurs violations des droits de l’homme.

Votez pour votre Tyran de l’Année 2021

Aleksandr Lukashenka

‘Le dernier dictateur Européen’, tel qu’il aime tant se qualifier, Lukashenka, ainsi que son règne en Biélorussie, est réputé comme étant un des pires que le pays ait connu .En effet, il a emprisonné des manifestants, tel que des journalistes de l’opposition et des défenseurs des droits de l’homme. De plus, il a adopté une loi autorisant les policiers à tirer sur les manifestants; et cela sans répercussion. Evidemment, cette réforme laisse place à la brutalité policière (2).

Puisque le média est contrôlé par le gouvernement, la transparence d’information n’existe plus et critiquer Lukashenka est formellement interdit par le gouvernement.

Alors même que l’éducation se doit d’être accessible à tous, le régime actuel Biélorusse empêche les étudiants opposants au régime d’acquérir une éducation universitaire. Pareillement, les enseignants ne respectant pas l’idéologie de l’État sont empêchés de pratiquer. (3) (4)

 

Jair Bolsonaro

Depuis l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro en 2019, le Brésil fait face à de nombreuses difficultés. Les médias critiquant Bolsonaro et son régime sont censurés et les journalistes blâmant son idéologie d’extrême droite sont attaqués et emprisonnés.

Son mandat vient bénéficier de nombreux partisans d’extrême droite et participe à la hausse d’attaques homophobes et misogynes. En effet, Bolsonaro est connu pour ses déclarations misogynes et homophobes et pour l’intolérance aux critiques vis-à-vis de ce comportement. (5)

De plus, sa mauvaise gestion de la crise sanitaire participe à une propagation de masse du Covid-19 et fait connaître au Brésil une de ses pires périodes depuis le début de la crise sanitaire. (6)

Bolsonaro est accusé de contrôle sur l’éducation ainsi que d’attaquer certains sujets scolaires tel que le racisme, les droits des femmes et l’histoire LGBTQ+. La majorité des universités brésiliennes dépendent de fonds gouvernementaux; mais le Ministère de l’éducation à proposé la réduction des fonds de 30% ainsi que de supprimer les départements de philosophie et sociologie. Le régime actuel bresilien encourage aussi la dénonciation et la résiliation des enseignants de gauche ainsi que les élèves opposés au régime de Bolsonaro. (7)

 

Xi Jinping

Xi Jinping est un des dirigeants les plus dangereux de Chine, connu pour ses convictions d’extrême droite et révisionniste, ainsi que responsable pour le genocide actuel des Uighur, minorité ethnique de Xinjiang. Xi Jinping appartient au Parti Communiste Chinois, contrôlant presque l’entièreté du pays, et cela des citoyens jusqu’au média en passant par l’éducation.

Comme chaque autre dirigeant dans le monde, se divertissant avec l’emprisonnement de journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, il n’est pas surprenant que Xi Jinping s’adonne aux mêmes activités. En effet, il est responsable pour l’arrestation de nombreux journalistes et activistes des droits de l’homme qui ont mis la lumière sur la corruption de son parti et lui-même.

Jinping et son parti politique contrôlent le système éducatif chinois, menaçant chaque individu qui saurait le critiquer; lui ou le PCC. L’ancien ministre de l’éducation Yuan Guiren a déclaré publiquement que les manuels occidentaux se doivent d’être banni du système éducatif, particulièrement ceux critiquant le PCC et ses dirigeants. (8) L’intention est telle que ces textes critiques n’atteignent aucun étudiant afin de minimiser les reproches des étudiants vis-à-vis du PCC.

Le peuple chinois est attendu de suivre la direction du PCC tel que ceux osant critiquer Jinping et le PCC seront accusés de trahison, d’espionnage étranger et de violation de la loi. Les étudiants et enseignants critiquant de telles actions font face à des accusations et poursuites pour ne pas avoir respecté la loi.

 

Donald Trump

La présidence de Donald Trump représente une période terrible dans l’histoire des Etats-Unis. Trump est réputé pour ses propos d’extrême droite tels que la suprématie blanche, des remarques anti-réfugiés, racistes, islamophobes et pour avoir promu des théories du complot.

Les lois anti-réfugiés mises en place sont telles que la construction du mur le long de la frontière Etats-Unis-Mexique, afin de réduire le flux d’entrées d’immigrants depuis le Mexique; mais aussi un ordre exécutif nommé ’Protéger la Nation d’attaques Terroristes de nationaux Etranger’ banni l’entrée des citoyens de septs pays majoritairement musulmans sur le territoire américain. Cet ordre est ciblé aux immigrants musulmans, particulièrement ceux originaires de pays à faible revenu et suggère que les citoyens de ces pays sont des ‘terroristes qui constitue une menace à la sécurité des Etats-Unis’.(10)

Les déclarations d’extrême droite émises par Trump ont encouragé les suprémacistes blancs à attaquer les personnes de couleurs, les migrants et les membres de minorités religieuses. Les élèves d’école et universitaires d’origine minoritaire étaient les cibles principales de ces attaques racistes puisque en 2018, l’administration de Trump vient supprimer une réforme datant de la présidence d’Obama, destinée à réduire la discrimnation raciale au sein des écoles. Betsy DeVos, Secrétaire de l’éducation a exprimé que les enseignants et responsables locaux nécessitent de l’autonomie vis-à-vis de la discipline. (11) Le département de l’Education a également révoqué d’autre réformes du temps d’Obama telles que: des procédures plus strictes vis-à-vis des agressions sexuelles sur campus; la protection supplémentaire contre ces agressions et la protection des élèves transgenre contre toute forme d’attaques (12).

 

Recep Tayyip Erdogan

Erdogan est le dirigeant controversé de la Turquie, connu pour ses idéologies fortement religieuses, conservatives et d’extrême droite ainsi que son opposition publique à la communauté LGBTQ+; mais également pour ses propos misogynes et populistes telle que la création d’un khalifat musulman et la restoration de l’Empire Ottoman.

La Turquie s’est retirée de la Convention d’Istanbul, une convention élaborée afin de protéger les droits des femmes et de la communauté LGBTQ+. (13) Cet acte a amené de la controverse importante vis-à-vis du régime d’Erdogan; particulièrement considérant le taux augmenté de féminicide et d’attaques homophobes, et cela sans aucune protection des victimes.

Le sectarisme et l’intolérance religieuse ont augmenté massivement en Turquie depuis l’arrivée d’Erdogan au pouvoir. Les réfugiés et minorités ethniques, particulièrement les Kurdes, sont les principales victimes de ce régime. Les Nations Unies ont communiqué en 2016 que l’armée et la police Turque ont tué un milliers d’individus durant une opération contre les rebelles Kurdes dans le Sud-Est de la Turquie. Dans le rapport, meutre, torture, viol ainsi que destructions de biens sont listés; parmi un ensemble de violations des droits de l’homme.(14)

Des manifestations pacifiques se sont formées à l’Université Boğaziçi après que Erdogan nomme l’académique Melih Bulu comme recteur de l’Université. Bulu est réputé pour ses liens étroits avec le Parti d’Erdogan: le parti de la Justice et du Développement (AKP). Les étudiants ayant protesté la nomination se sont fait arrêtés, inculpés, menacés et maltraités; et tout cela pendant que Erdogan les qualifiait de ‘paresseux et fermé d’esprit’. Il les as accusé d’être liés au terrorisme; une accusation communement utilisé par les officiers Turques pour faire réference aux parties opposés et à chaque individu critiquant le regime d’Erdogan, notamment les enseignants, les activistes des droits de l’homme et les journalistes (16).

Plus de 100,000 enseignants, officiers du gouvernement et journalistes ont été emprisonnés par le régime d’Erdogan depuis le coup d’État échoué en 2016. Un grand nombre de ces détenus sont des membres du mouvement Hizmet; créé par Fetullah Gülen, que Erdogan a accusé d’avoir conduit ce cout d’État raté. Gülen et Hizmet ont nié ces accusations tout en affirmant que Erdogan aurait monté le coup afin de sécuriser sa position. Cette répression a conduit à la fermeture des écoles de Gülen, a l’extraction des postes milliers d’adeptes de Gülen, ainsi qu’à l’arrestation de plus de 150,000 civils Turcs, soupçonnés d’entretenir des liens avec Gülen. (17)

 

Mohammad Hasan Akhund

L’Afghanistan est au centre de l’attention depuis que le Taliban a repris contrôle du pays après plus d’une décennie. Depuis, le pays est tombé dans une récession économique, éducationnelle et humanitaire; affectant particulièrement les droits des femmes.

Mulla Hasan Akhund, une des membres fondateurs des Talibans et érudit religieux ultra-conservateur (18) a été nommé Premier ministre Afghan depuis le retour des Talibans, inquiétant la population afghane sur la possible augmentation des violations des droits de l’homme.

Depuis la nomination de Mulla Hasan Akhund, les femmes, journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont les principales victimes du régime Taliban. Les filles ne sont pas autorisées à aller à l’école et à l’université sans porter la tenue religieuse et sans l’accompagnement d’un homme. Le régime a mis en place des lois promouvant la discrimnation genrée, constituant une attaque ouverte sur les droits des femmes. Par exemple, nombreuses sont celles ayant perdu leurs professions. (19)

Le retour au pouvoir des Talibans a profondément influencé l’éducation. Ayant pourtant promis aux femmes l’autorisation d’aller à l’école et à l’université, le ministre de l’éducation supérieure Abdul Baqi Haqqani a émis la condition que cela sera le cas seulement pour les femmes accompagnées d’un homme et étudiant selon l’interprétation Talibane de la loi musulmane. Haqqani a aussi déclaré l’interdiction des classes mixtes et l’implémentation de la loi de Sharia dans les écoles et universités. (20)

 

Bashar al-Assad

Bashar Al Assad personnifie la dictature. Assad, dictateur de la Syrie, est responsable pour le massacre de millers de citoyens s’opposants à son régime à l’aide d’armes chimiques, torture and d’executions. Il continue d’arrêter et de tuer des journalistes ayant exposé ses crimes de guerre ainsi que de bombarder les populations civiles en masse (21). Ceci provoque un exode de masse de réfugiés vers les États voisins, dans lesquels 9 million de personnes ont dû s’échapper, demander l’asile dans des camps de réfugiés et vivre dans des conditions médiocres. Le Programme Mondial Alimentaire de l’ONU a indiqué que presque 6 millions de Syriens sont maintenant dépendants de leurs programmes d’aide alimentaire afin de survivre. (22)

La situation actuelle syrienne est telle que de nombreux élèves d’école et universitaires ont peur pour leur vie et que nombreux parents refusent d’envoyer leurs enfants à l’école depuis que les écoles se sont transformées en service de renseignement militaire. Si il est découvert que ces familles font partie de manifestations anti-gouvernementales ou bien s’opposent au régime d’Assad, elles seront torturées et menacées ou seront, comme la plupart du temps, tuées par les forces armées syriennes puis enregistrées comme “disparues”. (23)

Les écoles et universités syriennes suivent le programme scolaire interprété par le régime d’Assad qui endoctrine les élèves conformément à l’idéologie du gouvernement et résulte en de nouvelles générations dictées par la rhétorique nationale soutenant le régime d’Assad. (24)

 

Ali Khameini

L’Iran est connu pour son histoire culturelle riche ainsi que sa contribution dans le monde scientifique, philosophique et de la santé. Malgré sa riche histoire, l’Iran souffre actuellement de violations sévères des droits de l’homme, à la main de son dirigeant suprême.

Ali Khameini est une figure très controversée en Iran, connu pour ses idéologies religieuses extrêmes ainsi que ses convictions d’extrême droite.  Le régime de Khameini est réputé pour sa brutalité et son oppression religieuse sur sa population, tout en ignorant les autres religions et communautés coexistant en Iran. Quiconque critique le gouvernement est assujetti aux menaces et charges criminelles, puisque la loi de Sharia, interprétée par le régime de Khamenei, est implémentée dans chaque institutions gouvernementales.

Khameini est responsable de la fermeture de nombreuses universités au sein desquelles les élèves se sont opposés au gouvernement et aux violations des droits de l’homme. Il a opprimé violemment ces élèves et universités. (25)

L’Iran a banni l’apprentissage de l’Anglais en école primaire, justifiant par le fait que cela participerait à la propagation des idéologies occidentales, qualifié d ‘ “invasion culturelle occidentale”. Cette action vise à minimiser les critiques du gouvernement au sein des élèves ainsi qu’à les rendre inconscients des violations des droits de l’homme commises dans l’ensemble du pays. (26)

 

Nicolas Maduro

Depuis quelques années, le Venezuela souffre d’une crise économique colossale et  d’une augmentation du taux de chômage (27) et de pauvreté (28), croissant chaque année. Les chiffres ont considérablement explosé lors de la prise de pouvoir de Nicolas Maduro en 2013, créant une forte opposition à sa mauvaise gestion de la crise.

Les manifestations contre Maduro et son régime, l’accuse de corruption et totalitarisme, ainsi que d’avoir échoué à protéger la démocratie d’Hugo Chavez. En réponse, son régime a emprisonné, torturé et assassiné les participants, notamment les journalistes et défenseurs des droits de l’homme qui critiquent sa manière de diriger. Nombreux ont été déclarés disparus. (29)

Cette crise connaît un effet massif sur l’éducation des enfants puisque les parents ne peuvent pas payer les affaires scolaires et les repas. Nombreux élèves ont dû abandonner l’école afin de travailler et aider leur famille à subvenir à ses besoins; puisque cette pression prend le dessus sur l’éducation. (30)

La situation universitaire est tout autant mauvaise. En effet, les enseignants et académiques sont sous-payés et dans certains cas, pas payés du tout. Certaines universités ont été déclaré comme souffrant d’un manque d’eau, exemplification du manque d’attention au secteur éducatif au Venezuela.(31) Le régime de Maduro a arrêté nombreux élèves protestant la situation actuelle de l’éducation, parfois même avec l’aide des balles des armées gouvernementales. (32)

 

Min Aung Hlaing

En 1984, Myanmar prend son indépendance du gouvernement britannique. Cet événement provoque nombreux problèmes tels que: guerres civiles, pauvreté, un régime militaire ainsi que l’établissement d’une dictature. Les forces armées de Myanmar, connu comme le ‘Tatmadaw’ ont fait de la minorité musulmane des Rohingya une cible de génocide.

En 2020, Aung San Suu Kyi et son parti politique ‘La Ligue Nationale pour la Démocratie’ gagnent les élections pour la seconde fois et les dirigeants militaires accusent le trucage de l’élection. Le général en chef du Myanmar, Min Aung Hlaing, planifie un coup d’État en 2021, accède au pouvoir et détient Suu Kyi ainsi que les autres membres de l’opposition (33).

Lorsque les manifestations pacifiques sont apparues après le coup, de nombreux civils ont perdu leur vie. Le régime militaire d’Aung Hlaing a assassiné, torturé et violé les manifestants pendant que du gaz lacrymogène et d’autres armes ont été utilisés pour les disperser. (34)

Considérant l’instabilité politique du pays, de nombreux étudiants ont interrompu leurs éducations, de peur que les programmes scolaires soient dictés par les politiques militaires et autoritaires glorifiant la direction d’Aung Hlaing. (35)

 

Kim Jong Un

La Corée du Nord constitue un des pays les plus isolés du monde. Son système de direction est un mixte entre le communisme, le confucianisme et la monarchie dictatoriale. La Corée du Nord est réputée pour son régime autoritaire, puisque son dirigeant, Kim Jong Un et son parti ‘Le parti des travailleurs de Corée’ utilisent force et intimidation afin de forcer l’obéissance par la peur. Kim restreint la communication avec le monde extérieur en s’assurant que la civilisation demeure dans les frontières nord-coréenne.(36)

Le concept de liberté ou d’opposition n’est pas toléré par Jong Un et n’existe en fait pas au sein de la société coréenne.(37) Ceci explique pourquoi les médias indépendants et les parties d’oppositions n’existent pas en Corée du Nord, puisque Kim et ses ancêtres ont complètement isolés le pays, s’affirmant eux mêmes comme les ‘Esclaves de Dieu’.

Le taux de pauvreté élevé en Corée du Nord augmente constamment. D’ici 2018, les taux de pauvreté avaient atteint 80% (38). Comme mentionné précédemment au Venezuela, de nombreux élèves quittent l’école afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Pendant les vacances, les élèves sont forcés de travailler dans les espaces ruraux et les enseignants forcés de travailler pour le  gouvernement en prenant des postes tels que la construction de route, l’agriculture ainsi que des travaux illégaux afin de survivre. (39)

Le système éducatif de la Corée du Nord est une propagande renforcée de Kim. Les élèves doivent endurer de long discours sur l’héroïsme de Kim. Le système demeure de par l’indoctrination de la population du pays, et protège ainsi l’obéissance vis-à-vis de son dirigeant. Les notions telles que la liberté et les droits de l’homme sont ignorées par les écoles et universités et les problèmes internationaux ne sont pas enseignés correctement aux élèves.(40)

 

Paul Kagame

Malgré les progrès récents du Rwanda dans les départements de la santé et de l’éducation, dont le président Paul Kagame revendique le mérite, le gouvernement est profondément déficient.  Kagame devient le président du Rwanda en 2000; et comme chaque autre dictateur, utilise son pouvoir comme moyen d’éteindre les partis de l’opposition et les journalistes qui portent attention sur ses violations des droits de l’homme.

Il a constamment emprisonné des candidats à la présidentielle en les accusant d’évasion de taxes et de menace à la sécurité nationale. Ces accusations sont seulement utilisées pour subvenir à des fins politiques afin de sécuriser sa position en tant que dirigeant du Rwanda. (41)

Bien qu’il s’attribue les mérites des progrès en éducation, des rapports de l’UNICEF présentent des résultats différents. Nombreux enfants avec handicap ne sont pas inscrits dans une école primaire puisqu’ils font faces au rejet des écoles; et cela sans représailles. La plupart des écoles ne sont pas conçues pour être accessibles aux enfants handicapés.(42)

Le système éducatif requiert beaucoup d’attention car 18% des enfants seulement sont inscrits à l’enseignement préscolaire et les filles sont plus susceptibles d’abandonner l’école. (43)

 

Vladimir Putin

D’après ‘Freedomhouse.org’, la Russie exhibe un score de 20 sur 100 en droits politiques et liberté d’expression. (44) Le président, Vladimir Putin, exerce un régime autoritaire et un tolérance zéro sur l’opposition et les critiques de son régime. Il accuse les parties de l’opposition et les manifestants de ‘terroristes’ et d’espions qui menacent la sécurité du pays’. Alexei Navalny, un critique de la direction de Putin et activiste anti-corruption, fut empoisonné en 2020, soi-disant sous les ordres de Putin. En 2021, il est emprisonné par le régime de Putin, soulevant l’attention d’organisations des droits de l’homme. Celles-ci vont ensuite condamner son régime et exiger que le monde agisse contre les violations des droits de l’homme commises par Putin, telles que l’annexion illégale de Crimea et l’entrave aux politiques domestiques des États post-soviétiques.

Putin a forcé son autorité et idéologies sur le système éducatif en approuvant une nouvelle loi qui interdit les activités éducatives sans l’approbation des autorités, posant par conséquent une restriction majeure sur la liberté d’action des écoles et universités. (45)

Comme tentative de ‘whitewash’ (rendre blanc) l’histoire, le Ministre de l’education aprouve des manuels scolaires representant l’annexe de Crimea comme pacifique. Ces exemples mettent en lumière l’autoritarisme du régime Russe de Putin ainsi que la création d’une génération glorifiant l’Union soviétique et ses idéologies.

 

Teodoro Obiang

Connu comme le deuxième dirigeant national non-royal du monde, Obiang dirige la Guinée Équatoriale depuis 1979 (soit depuis 43 ans) à l’aide d’un régime autoritaire. (47) Les droits de l’homme sont constamment transgressés puisque la corruption et l’abus de pouvoir marque le pays depuis ces 43 dernières années. La population guinéenne vit continuellement dans la peur et les defendants des droits de l’homme, activités et opposés politique font l’objet d’un abus systémique sous le régime d’Obiang. (48)

Malgré la grande variété de ressources naturelles, la richesse dont la Guinée Equatoriale jouit ne profite pas au secteur éducationnel. Les enseignants sont sous-payés, le matériel scolaire est en pénurie et les écoles sont conçues sans correspondre aux besoins des élèves. [1] La corruption joue un rôle important dans le système éducatif puisque les enseignants ayant des connections politiques et aucune expérience ou qualifications sont recrutés par les écoles et universités. (50)

[1] Source: https://www.borgenmagazine.com/education-equatorial-guinea-budget-crisis/

 

Sheikh Hasina

Le règne de Sheikh Hasina sur le Bangladesh abuse notoirement des droits humains. Les journalistes sont arrêtés illégalement pour avoir critiqué le régime d’Hasina et les défenseurs des droits de l’homme disparaissent. Le régime torture les protestans qui participent aux demonstrations contre la direction d’Hasina. (51)

Le Bangladesh exhibe un des taux les plus élevés d’atteinte aux droits des femmes. La violence domestique, les attaques à l’acide, les viols et les mariages d’enfants sont anormalement élevés, et les lois protégeant les femmes et les enfants sont guère appliquées, participant à l’augmentation de ces abus. (52)

L’éducation au Bangladesh continue de souffrir, puisque la pauvreté augmente chaque année, obligeant les étudiants d’abandonner l’école pour aider leurs familles. Les filles sont plus susceptibles d’abandonner l’école et nombreuses sont celles qui ne vont même pas à l’école primaire, puisque ces écoles sont propices à la discrimination genrée. Compte tenu de ce fait, les parents ne considèrent pas l’éducation comme importante pour les femmes et les filles. (53)

 

Gurbanguly Berdimuhamedow

Gubanguly Berdimuhamedow a été nommé comme pire dictateur du monde par le magazine Obozrevatel. (54) Il a apparemment commis les pires abus des droits de l’homme au Turkménistan, un des pays les plus isolés au monde.

La liberté comme droit humain n’existe pas au Turkménistan. Berdimuhamedow impose son pouvoir dans chaque coins du pays tel qu’il n’y existe aucune liberté d’expression, de religion et de média et d’information. De plus, la torture pénitentiaire ainsi que les disparitions forcées sont la norme au sein du régime de Berdimuhamedow. (55)

La propagande influence le système éducatif dans la mesure ou les écoles enseignent à l’aide de manuels scolaires contenant des discours de glorification du régime de Berdimuhamedow afin d’endoctriner les enfants dès leur plus jeune âge. Les écoles et universités du Turkménistan sont contrôlées et surveillées strictement par le gouvernement. Le gouvernement contrôle l’information acquise par les élèves et enseignants afin d’assurer la sécurité et la stabilité du régime politique actuel. (56)

Le Turkménistan fait face à une pénurie d’enseignants qualifiés, résultat des conditions déplorables du système éducatif tel que le manque de ressources dans lés écoles et universités. Les heures supplémentaires et classes du samedi mettent beaucoup de pression sur les élèves. Les femmes souffrent de pression additionnelle en termes de standards sociaux leurs imposant le mariage à leur 20ème ou 21ème anniversaire. Par extension, nombreuses se découragent de compléter leur éducation supérieure, puisqu’elles forment leur famille à leurs vingtaines; au détriment de la construction d’une carrière. (57)

 

By Zinat Asadova

Translated by Maya Shaw from [Who is 2021’s Tyrant of the Year?]

Sources:
1. https://www.indexoncensorship.org/2021/12/who-is-2021s-tyrant-of-the-year/
2. https://www.washingtonpost.com/world/2021/05/24/faq-lukashenko-belarus/
3. https://belsat.eu/en/news/lukashenka-wants-opposition-minded-students-out-of-universities/
4. https://www.voiceofbelarus.com/lukashenko-fires-teachers/
5. https://www.france24.com/en/live-news/20211116-bolsonaro-govt-accused-of-censoring-brazil-school-exam
6. https://theconversation.com/bolsonaro-faces-crimes-against-humanity-charge-over-covid-19-mishandling-5-essential-reads-170332
7. https://theconversation.com/brazilian-universities-fear-bolsonaro-plan-to-eliminate-humanities-and-slash-public-education-budgets-117530
8. https://www.wilsoncenter.org/xis-statements-education
9. https://www.jpolrisk.com/what-the-chinese-education-minister-is-really-trying-to-say/
10. https://cmsny.org/trumps-executive-orders-immigration-refugees/
11. https://apnews.com/article/politics-lifestyle-us-news-education-donald-trump-07c8e7c5a69942699f7640890677c2d2
12. https://www.educationnext.org/harmful-policies-values-rhetoric-trump-and-nations-schools-forum-jeffries/
13. https://www.hrw.org/news/2021/03/24/turkey-erdogans-onslaught-rights-and-democracy
14. https://www.nytimes.com/2017/03/10/world/europe/un-turkey-kurds-human-rights-abuses.html
16. https://www.hrw.org/news/2021/02/18/turkey-student-protesters-risk-prosecution
17. https://www.ibtimes.co.uk/erdogans-war-education-exodus-turkeys-teachers-1656930
18. https://en.wikipedia.org/wiki/Hasan_Akhund
19. https://www.hrw.org/news/2021/09/29/list-taliban-policies-violating-womens-rights-afghanistan
20. https://www.insider.com/women-can-attend-university-mixed-classes-banned-taliban-education-minister-2021-8
21. https://theworld.org/stories/2014-09-24/8-reminders-how-horrible-syrian-president-bashar-al-assad-has-been-his-people
22. https://theworld.org/stories/2014-09-24/8-reminders-how-horrible-syrian-president-bashar-al-assad-has-been-his-people
23. https://www.hrw.org/report/2013/06/05/safe-no-more/students-and-schools-under-attack-syria
24. https://www.hrw.org/report/2013/06/05/safe-no-more/students-and-schools-under-attack-syria
25. https://justice4iran.org/12022/
26. https://tolonews.com/world/iran-bans-english-primary-schools-over-%E2%80%98cultural-invasion%E2%80%99
27. https://www.statista.com/statistics/370935/unemployment-rate-in-venezuela/
28. https://www.statista.com/statistics/1235189/household-poverty-rate-venezuela/
29. https://www.vox.com/world/2017/9/19/16189742/venezuela-maduro-dictator-chavez-collapse
30. https://www.globalcitizen.org/en/content/venezuela-crisis-childrens-education/
31. https://www.timeshighereducation.com/news/venezuelan-universities-approaching-point-no-return
32. https://www.refworld.org/docid/5be942fca.html
33. https://www.cfr.org/backgrounder/myanmar-history-coup-military-rule-ethnic-conflict-rohingya
34. https://www.hrw.org/news/2021/09/27/what-impunity-looks
35. https://www.frontiermyanmar.net/en/parents-teachers-and-students-boycott-slave-education-system/
36. https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/north-korea#
37. https://s-space.snu.ac.kr/bitstream/10371/110061/1/02.pdf
38. https://www.researchgate.net/figure/North-Korea-estimated-poverty-rates-by-region-2012-and-2018-Figures-obtained-using_fig5_339990994
39. https://s-space.snu.ac.kr/bitstream/10371/110061/1/02.pdf
40. https://s-space.snu.ac.kr/bitstream/10371/110061/1/02.pdf
41. https://www.cfr.org/blog/alongside-real-progress-kagames-human-rights-abuses-persist
42. https://www.unicef.org/rwanda/education
43. https://www.unicef.org/rwanda/education
44. https://freedomhouse.org/country/russia/freedom-world/2021
45. https://thebell.io/en/russia-tightens-state-control-over-education/
46. https://khpg.org/en/1608809430
47. https://en.wikipedia.org/wiki/Teodoro_Obiang_Nguema_Mbasogo
48. https://www.amnesty.org/en/latest/news/2019/08/equatorial-guinea-years-of-repression-and-rule-of-fear/
49. https://www.borgenmagazine.com/education-equatorial-guinea-budget-crisis/
50. https://www.justiceinitiative.org/voices/amidst-unesco-scandal-president-obiang-gives-schools-notebooks-his-image
51. https://www.amnestyusa.org/countries/bangladesh/
52. https://www.amnestyusa.org/countries/bangladesh/
53. https://borgenproject.org/girls-education-in-bangladesh/
54. https://en.wikipedia.org/wiki/Gurbanguly_Berdimuhamedow
55. https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/turkmenistan
56. https://borgenproject.org/8-facts-about-education-in-turkmenistan/#:~:text=Turkmenistan%20has%20an%20impressively%20high,through%2010th%20grade%20in%20Turkmenistan.
57. https://borgenproject.org/8-facts-about-education-in-turkmenistan/#:~:text=Turkmenistan%20has%20an%20impressively%20high,through%2010th%20grade%20in%20Turkmenistan.

pictures are taken from : https://www.indexoncensorship.org/2021/12/who-is-2021s-tyrant-of-the-year/

2021 का वर्ष का तानाशाह कौन है? विजेता की घोषणा

इंडेक्स रीडर्स द्वारा 2021 में जिस व्यक्ति को सबसे अधिक दमनकारी वोट दिया गया है, उसका नाम है

 

हर साल के अंत में, सेंसरशिप पर सूचकांक मानवाधिकार रक्षकों, कलाकारों और पत्रकारों पर ध्यान केंद्रित करने के लिए एक अभियान शुरू करता है जो पिछले बारह महीनों के दौरान समाचारों की सुर्खियों में रहे हैं और उनके उत्पीड़क हैं।

इस साल, हमने वर्ष के तानाशाह की पहचान करने में आपकी मदद मांगी। भयंकर प्रतिस्पर्धा थी, कई शासकों ने अपने विरोधियों पर नकेल कसने के लिए कोविड लॉकडाउन के कवर का उपयोग करने का विकल्प चुना।

हृदयविदारक रूप से भयंकर प्रतिस्पर्धा थी – बहुत अधिक दमनकारी शासन चल रहे थे। हालाँकि, आपके विचार स्पष्ट थे।

2021 के सबसे दमनकारी तानाशाह का ताज तुर्की के राष्ट्रपति एर्दोआन को जाता है।

हम कुछ कारणों के बारे में सोच सकते हैं कि एर्दोआन ने शीर्ष स्थान का दावा क्यों किया। उन्होंने नागरिक समाज के नेता उस्मान कवाला को रिहा करने से इनकार कर दिया, जो 2017 से दो बार बरी होने के बावजूद जेल में बंद थे। अंतर्राष्ट्रीय महिला दिवस पर छात्र LGBTQ+ कलाकृति और प्रचार के कारण भी देश में गिरफ्तारी हुई है।

विडंबना यह है कि वह महिलाओं के खिलाफ हिंसा पर इस्तांबुल कन्वेंशन से हटने वाले पहले यूरोपीय नेता भी बन गए हैं। कुर्दों ने भी अभिव्यक्ति की स्वतंत्रता के अपने अधिकारों को लगातार कम होते देखा है, जबकि विपक्षी राजनेताओं जैसे कि डेमोक्रेसी और प्रोग्रेस पार्टी के मेटिन गुरकन को भी राष्ट्रपति की आलोचना करने के लिए जेल में डाला गया है।

जबकि एर्दोआन ने इस साल के मतदान में शीर्ष स्थान हासिल किया, दो अन्य नामों को बहुत अधिक वोट मिले: चीन के शी जिनपिंग दूसरे स्थान पर रहे और सीरिया के बशर अल-असद तीसरे स्थान पर रहे।

दिसंबर के मतदान में हजारों मतों के साथ हमारी वेबसाइट पर भारी मात्रा में यातायात देखा गया। हमने इस अवधि के दौरान अपनी साइट पर साइबर हमलों की संख्या दोगुनी देखी, यह सुझाव देते हुए कि इसने सर्वेक्षण में शामिल लोगों या उनके समर्थकों में से कुछ को नाराज़ कर दिया था।

हम उन सभी को धन्यवाद देते हैं जिन्होंने वोट दिया, जो लगातार वैश्विक स्तर पर अत्याचारियों की जोरदार आलोचना कर रहे हैं, और उन सभी को सतर्क रहने की याद दिलाते हैं जो उन्हें और हम सभी को चुप कराने की कोशिश कर रहे हैं।

 

By Aniruddh Rajendran

Who is 2021’s Tyrant of the Year?

2021 का वर्ष का तानाशाह कौन है? विजेता की घोषणा

 

Sfide educative in Bolivia: dalle barriere educative all’incompatibilità delle competenze per il lavoro

Nello Stato Plurinazionale della Bolivia ci sono recentemente stati diversi sviluppi positivi e negativi. Il KOF Swiss Economic Institute ha evidenziato nel 2019 [i] che la Bolivia ha mantenuto un tasso medio di crescita del 4,9% del prodotto interno lordo (PIL), principalmente grazie all’esportazione di risorse naturali come oro, zinco, argento, rame e riserve di gas naturale. Tuttavia, con un PIL di $ 3.117 (dollari US) pro capite, significativamente inferiore a quello dei suoi vicini, la Bolivia rimane lo stato più povero del Sud America. L’indice del coefficiente GINI della Banca Mondiale ha evidenziato l’alto tasso di disuguaglianza di reddito: la Bolivia ha ottenuto 44,6 su 100 nel 2016 in termini di parità di reddito.

Questi alti e bassi dello sviluppo sono evidenti in diversi ambiti, compreso quello educativo. Secondo Andersen et al. (2020) [ii], l’istruzione boliviana manca di dati statistici perché, negli ultimi vent’anni, il paese non ha partecipato alle principali valutazioni educative solitamente condotte da organizzazioni internazionali come il Program for International Student Assessment (PISA) dell’OCSE o i Trends in International Mathematics & Science Study dell’IEA (TIMSS). Ciò lascia in gran parte ricercatori e responsabili politici all’oscuro di quali siano le principali sfide educative e quali soluzioni possano migliorare l’accesso a un’istruzione di qualità affinché la Bolivia raggiunga tempestivamente il quarto obiettivo di sviluppo sostenibile: “garantire un’istruzione di qualità inclusiva ed equa e promuovere opportunità di apprendimento permanente per tutti” [iii]. Per avere un quadro più accurato dello stato dell’istruzione in Bolivia e della probabilità che coloro che si diplomano con livelli di istruzione adeguati o anche più elevati soddisfino le richieste del mercato del lavoro, è necessario raccogliere informazioni da fonti diverse ma credibili.

 

Barriere storiche all’istruzione

Borgen Project, che mira a ridurre la povertà globale attraverso la politica estera degli Stati Uniti, ha rilevato nel 2015 [iv] che circa uno studente su sette in Bolivia non finisce la propria istruzione. La maggior parte di loro non inizia l’istruzione secondaria. Pur riducendo il tasso complessivo di analfabetismo dal 36,21% nel 1976 al 7,54% nel 2015 [v], oltre un milione di boliviani di età pari o superiore a 15 anni rimane analfabeta. Ci sono quattro ragioni principali per questi problemi [vi]:

  1. Sebbene la maggior parte degli studenti provenga da ambienti indigeni e parli quechua o aymara a casa, le lezioni sono normalmente tenute in spagnolo;
  2. Rimane un ampio divario tra abitanti delle zone rurali e urbane. Gli studenti nelle aree rurali completano in media solo 4,2 anni di istruzione prima di abbandonare gli studi per sostenere finanziariamente le loro famiglie. Al contrario, gli studenti nelle aree urbane completano in media 9,4 anni di scolarizzazione;
  3. L’istruzione rimane al di fuori della competenza dello Stato, il che si traduce in una mancanza di risorse per creare un ambiente favorevole agli studenti che perseguono un’istruzione di buona qualità; e
  4. Insieme al punto precedente, gli insegnanti continuano a percepire salari bassi e spesso scioperano, lasciando gli studenti senza accesso all’istruzione per giorni o settimane.

Alcuni dei problemi di cui sopra derivano dallo sviluppo storico dell’istruzione in Bolivia. Redin (2020) [vii] spiega che, dopo la fine della dittatura militare, le riforme neoliberiste tra il 1980 e il 1990 hanno aumentato il sostegno alla diversità etnica ma hanno ridotto l’interferenza dello stato e la spesa sociale. Ciò ha avuto un forte impatto sull’iscrizione alle scuole pubbliche. Lo stato non ha avuto successo nei suoi tentativi di aumentare tali iscrizioni facendo uscire le famiglie rurali dalla povertà e incoraggiandole a mandare i propri figli a scuola. Questo fallimento ha ispirato i movimenti indigeni, come i Native Peoples’ Educational Councils (CEPOS), così come i genitori, a creare le loro basi per prendere in mano la situazione, autorizzando scuole e insegnanti a fornire un’istruzione di migliore qualità, considerando e incorporando debitamente la cultura e la lingua indigena. L’istruzione si è così trasformata in un’istituzione privatizzata gestita dalla società piuttosto che dallo stato a causa di un “processo di cattiva distribuzione” in cui i diritti politici civili venivano rafforzati alle spese dei diritti sociali. [viii]

 

Accesso all’istruzione e accessibilità

Un’altra caratteristica del sistema educativo boliviano, rilevata dallo studio qualitativo di Muyor-Rodriguez et al (2021) [ix], è che le università pubbliche non sono riuscite a soddisfare i bisogni educativi degli studenti con disabilità. Nonostante gli impegni delle università pubbliche per fornire l’accesso all’istruzione a tutti gli studenti a parità di condizioni, i partecipanti alle discussioni di gruppo hanno sostenuto che vi è una mancanza di uguale valore nell’istruzione ricevuta dagli studenti con disabilità a favore della diversità etnica o sessuale, che ha escluso o stereotipato alcune disabilità. Sebbene la risoluzione n. 9/09 del 2009 abbia esonerato gli studenti con disabilità dal sostenere i test di ammissione per l’accesso agli atenei pubblici, il grado di autonomia derivante dal sistema di co-governo esistente tra docenti e studenti, ha fatto sì che alcune università non abbiano attuato la politica [xi]. I partecipanti hanno anche discusso della discriminazione subita dai professori che non distinguevano tra i requisiti educativi per gli studenti con disabilità e quelli per gli studenti senza disabilità, e il pregiudizio derivante dalla mancanza di risorse per il personale universitario per soddisfare i loro bisogni. L’effetto cumulativo è l’inefficace gestione di lungo termine dell’impatto delle campagne di inclusività [xii].

 

Educazione dopo Evo Morales

Con l’elezione di Evo Morales a presidente, nel 2005, i nuovi sforzi nel campo dell’istruzione hanno mirato a decolonizzare il curriculum boliviano, da un “progetto blanco-meticcio incentrato sulla scienza” di nazionalità e verso uno “spazio uguale alla scienza e alla conoscenza ancestrale ‘ [xiii]. Il governo ha cercato di stabilire un equilibrio che rimane focalizzato sullo sviluppo delle capacità scientifiche, pur continuando l’interculturalità del 1994 che conserva le culture indigene, la storia e la conoscenza della società boliviana. Questi cambiamenti hanno costretto gli insegnanti a dover trovare metodi creativi per bilanciare un’istruzione che fornisca agli studenti le competenze necessarie per passare a livelli di istruzione superiori e che contemporaneamente fornisca loro le competenze necessarie per essere assunti nel mercato del lavoro [xiv].

 

L’istruzione non soddisfa le richieste del mercato del lavoro

Andersen et al. (2020) hanno rilevato la discrepanza tra l’istruzione e le competenze lavorative richieste dal mercato del lavoro, che ha portato molti laureati a non raccogliere i frutti della loro istruzione tra il 2007 e il 2017 [xv]. La loro analisi sottolinea che coloro che sono particolarmente colpiti dalle sistematiche carenze educative sono i maschi non indigeni che vivono nei centri urbani, rimasti senza un’adeguata distribuzione del reddito durante i primi 15 anni di istruzione. Secondo KOF gran parte della popolazione occupata della Bolivia opera nei settori primari dell’agricoltura, caccia, silvicoltura e pesca, nonché nei settori secondari dell’attività manifatturiera, edile, mineraria e industriale, rappresentando rispettivamente il 27,4% e il 22,6% degli occupati totali [xvi]. Questa è la conseguenza di quello che viene definito il “Ciclo delle materie prime”, che ha aumentato la domanda di materie prime di esportazione primarie della Bolivia, menzionate sopra, con il risultato che i giovani abbandonano la scuola per trarre vantaggio dai profitti di questi settori. Inoltre, ha innescato quella che è nota come “malattia olandese” nel settore delle costruzioni [xvii]. Ciò ha creato un circolo vizioso di prezzi elevati delle materie prime, che porta a un maggiore sviluppo del territorio che, a sua volta, richiede più manodopera, che fa affidamento sulla formazione sul posto di lavoro piuttosto che sul raggiungimento di particolari livelli di istruzione. Si crea così un mercato del lavoro che richiede lavoratori attrezzati, preferendo l’esperienza pratica rispetto alla conoscenza teorica [xviii]. Una delle principali preoccupazioni di questa discrepanza è l’aumento del tasso di fuga di cervelli in Bolivia. Fino al 2015, 799 605 boliviani (circa il 7,5% della popolazione nazionale) sono emigrati, o per perseguire livelli di istruzione più elevati o per raccogliere i frutti dell’istruzione che hanno già ricevuto. Di conseguenza, la Bolivia perde i benefici delle conoscenze e delle abilità raggiunte dai suoi studenti [xix].

Lo scoppio della pandemia di Covid-19 funge da moltiplicatore di questi problemi già esistenti. Come riportato nel Country Report 2020 del Fondo delle Nazioni Unite per l’infanzia (UNICEF) [xx], un totale di 2,9 milioni di bambini sono rimasti senza accesso all’istruzione e ai sistemi di supporto nutrizionale forniti dalle loro scuole. La pandemia ha anche messo in evidenza il divario digitale tra le popolazioni urbane e rurali poiché disporre di una connessione Internet stabile è fondamentale per accedere ai servizi educativi virtuali.

Il futuro dell’istruzione in Bolivia

Il governo boliviano ha compiuto sforzi per migliorare lo stato dell’istruzione [xxi]:

  1. Ha messo fine, nel 2017, le iscrizioni tra l’istruzione primaria e secondaria basato sul reddito, genere o etnia;
  2. Ha triplicato la disponibilità di insegnanti tra il 2000 e il 2017. Ora c’è un insegnante pienamente qualificato ogni 24 studenti;
  3. Il 39% di tutti i boliviani ha investito in una qualche forma di istruzione formale nell’anno 2017; e
  4. Il database degli indicatori dell’istruzione dell’UNESCO spiega che il governo ha investito in media il 7% del suo PIL nell’istruzione. Ciò dimostra l’impegno del governo a garantire l’accesso ad un’istruzione pubblica e gratuita di prima qualità che tenga conto della diversità e offra pari opportunità e benefici senza discriminazioni.

Gli studenti boliviani si stanno preparando ai cambiamenti legati a fattori esterni che governano il ciclo delle merci in Bolivia. Come Andersen et al. hanno affermato, “sembra certamente meglio peccare di troppa istruzione piuttosto che di troppo poca” [xxii].

Il governo boliviano deve armonizzare le proprie risorse con il settore privato e le altre parti interessate nazionali per migliorare la qualità dell’istruzione ricevuta e i ritorni necessari dal mercato del lavoro che promuova un sistema educativo che aggiunga valore e, a sua volta, crei valore per lo stato e i boliviani in generale. Questo ciclo positivo di sviluppo aiuterebbe anche la Bolivia a raggiungere i suoi altri obiettivi SDG, inclusa la fine di tutte le forme di povertà, la creazione di opportunità di lavoro dignitoso, la promozione di una crescita economica sostenibile e inclusiva e la riduzione dei livelli di disuguaglianza insieme ad altri stati [xxiii].

 

Scritto da Karl Baldacchino

A cura di Farai Chikwanha e Olga Ruiz Pilato

Tradotto da Francisca Orrego Galarce da Educational Challenges in the Plurinational State of Bolivia: From Educational Barriers to a Mismatch of Skills

 

 

Endnotes

 

[i] KOF Swiss Economic Institute (2019) ‘KOF Education System Factbook: Bolivia’. KOF Education System Factbooks: Zurich, 1st Ed., pp. 3-5.

[ii] Andersen, L. E. et al. (2020) ‘Occasional Paper Series No. 63 – A Country at Risk of Being Left Behind: Bolivia’s Quest for Quality Education’. Southern Voices, p. 11.

[iii] United Nations Department of Economic & Social Affairs. ‘Goal 4’. Available online from: https://sdgs.un.org/goals/goal4 [Accessed on 28/02/2022].

[iv] Binns, M. (2015) ‘Top 4 Reasons Education in Bolivia Lags’. The Borgen Project. Available online from: https://borgenproject.org/top-4-reasons-education-in-boliva-lags/ [Accessed on 28/02/2022].

[v] Muyor-Rodriguez, J. et al. (2021) ‘Inclusive University Education in Bolivia: The Actors and Their Discourses’. Sustainability, Vol. 13. Available online from: https://doi.org/10.3390/su131910818 [Accessed on 28/02/2022], p. 2.

[vi] ‘Top 4 Reasons Education in Bolivia Lags’.

[vii] Redin, M. C. B. (2020) ‘Dilemmas of Justice in the Post-Neoliberal Educational Policies of Ecuador and Bolivia’.  Policy Futures in Education, Vol. 18(1), pp. 53-56.

[viii] Ibid., p.58.

[ix] ‘Inclusive University Education in Bolivia’, p. 3.

[x] Ibid., pp. 8-10.

[xi] Ibid., pp. 4 & 9-10 & 12.

[xii] Ibid., pp. 13-14.

[xiii] Ibid., pp. 58-59.

[xiv] Ibid., p. 61.

[xv] ‘A Country at Risk of Being Left Behind’, pp. 15-16.

[xvi] ‘KOF Factbooks’, p. 4.

[xvii] ‘A Country at Risk of Being Left Behind’, pp. 19-20.

[xviii] Ibid., p. 27.

[xix] Ibid., p. 21.

[xx] United Nations Children’s Fund (2020) ‘Country Office Annual Report 2020 – Bolivia, Plurinational State of’, p. 1.

[xxi] ‘A Country at Risk of Being Left Behind’, pp. 27-29.

[xxii] Ibid., p. 29.

[xxiii] Ibid., pp. 22-26.

Cover image taken from https://www.magisamericas.org/educating-for-transformation-through-community-partnership/ 

 

Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: the Netherlands

The past five years since the Netherlands’ previous Universal Periodic Review (UPR) have seen developments in certain areas. There have been concrete actions to protect and fulfil the human right of everyone to education. Concurrently, however, evidence has been gathered of multiple violations of the right within the same timeframe. It is imperative for the Netherlands, as a human rights duty-bearer, to address the different forms of discrimination and marginalisation experienced by vulnerable groups, which hinder their access to education, as well as the multiple other challenges these groups face, whether the challenges are based on socio-economic grounds or otherwise.

Under national and international human rights law, the government of the Netherlands is under an obligation to respect, protect and fulfil the right of every person to education, provide redress for the occurrence of such violations, and prevent them from happening.

By Farai Chikwanha

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Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: South Africa

Broken Chalk is a non-profit organization with one main goal – To protect human rights in the world of education. The organization started with a website and articles and currently it is working on multiple projects, each aiming to fight human rights violations in the educational sphere. As the UPR is related to human rights violations, inequalities, human trafficking, and other violations, Broken Chalk prepares this article for the fourth cycle and the specific country – South Africa.

During the last cycle, the delegation put forward 243 recommendations, South Africa supported 187 of them, and the rest they noted.1 Section B31 is the one that stands out as it is related to “Equality & non-discrimination” and South Africa supported all of the recommendations given. Some of them are related to the protection of different minorities. Support and education on the LGBTQ communities and attempts on reducing discrimination in the country. The recommendations given in 2017 will help Broken Chalk evaluate the performance of the specific country. This report will give an update on the previous issues related to education, plus recommendations on how to deal with new ones.

By Ivan Evstatiev

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Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: Philippines

Broken Chalk is a non-profit organization that addresses the respect and enforcement of the right to education. Therefore, it is concerned on how the Philippines has expanded the access to quality education on an equal level across all levels and age groups without discrimination since the conclusion of the Universal Periodic Review’s 3rd Cycle in late 2017. Nearly 24% of the statements made by the 95 delegations during the Working Group’s Interactive Dialogue on 18th July 2017 focused on education and other issues such as the gender gap, discrimination, and human trafficking which affect the access, outputs, and outcomes of education.(1)

From 257 recommendations that these delegations put forward, the Philippines accepted all those concerning education under paragraphs 133.219 – 133.225 of the Working Group’s Report in its Addendum.(2) Thus, the Philippines accepted to prioritise public education in its budgetary expenditure; increase net enrolment for girls in pre-primary and primary education; generate legislation that increases access to quality education for vulnerable learners; and ensure education remains compulsory and free. These serve as a baseline for Broken Chalk to highlight new and persistent issues that impact the right to education within the state and conclude whether they were satisfied by the Government of the Philippines (GPH) whilst calling for actions that address the current trends and issues in a holistic manner.

By Karl Baldacchino 

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Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: Indonesia

Article 28E(1) of the 1945 Constitution of the Republic of Indonesia (“the Constitution”), ensures the right to freedom of thought, conscience, and religion: “each person is free to worship and to practice the religion of his choice, to choose education and schooling, his occupation, his nationality, his residency in the territory of the country that he shall be able to leave and to which he shall have the right to return.”(1) The Indonesian educational sector is, however, facing severe challenges, some related to human rights violations. Amongst these is the fact that many children of compulsory school age are currently out of school, particularly in Java.

By Olga Ruiz Pilato

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[1] Asian Human Rights Commission, The Constitution of the Republic of Indonesia 1945 <accessed in February 2022

http://www.humanrights.asia/indonesian-constitution-1945-consolidated/>.

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Submission to the Universal Periodic Review of the United Nations Human Rights Council: Tunisia

Broken Chalk is a non-profit organisation that focuses on developing each country’s educational system to improve the level of human rights on the global level. Therefore, this report will focus on education. By drafting this report, Broken Chalk intends to assist with Tunisia’s fourth Universal Periodic Review (UPR). First, the report will analyse the most important issues that Tunisia faces regarding the Right to Education. Then, it will shed light on some issues that should be solved through the Tunisian Ministry of Education. And finally, Broken Chalk will provide a few recommendations to Tunisia to further ameliorate in the field of education.

By Faical Al Azib

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