In Turkey: 47 people detained for helping the families of under arrest.

Humanitarian protection given to the families of prisoners, accused of anti-terrorism, should not be seen as a form of support for terrorism.

According to the Turkish Media outlets; 47 people were detained because they provided financial aid to the relatives of those imprisoned in Izmir and distributed aid sent from abroad to families in need. The money and jewellery in the houses of these people and 2 F series American dollars were also seized on the grounds that they were evidence of ‘organization’.

Within the scope of the investigation carried out by the İzmir Chief Public Prosecutor’s Office, 40 houses were raided in İzmir, İstanbul, Ankara, Samsun and Muğla and 47 of the 54 people for whom arrest warrants were issued were detained.

During the searches conducted at the addresses, 180 thousand 305 Turkish liras ( around 8 thousand 900 Euros), 400 euros, 4 thousand 900 dollars, 47 jewellery items, numerous documents containing information on organizational activities and financial distribution within the organization, and two “F” series 1 US dollars were seized.

It was stated that those detained were people who provided financial assistance to members of the Gülen community and that they handed over the money sent from abroad to families in need of help.

In the statement made by the İzmir Police, it was announced that the aid was provided in three ways: cardless transactions from ATMs, cargo and hand.

Humanitarian protection should be given to the prisoner of anti-terrorism and the prisoner’s family members during these difficult times.  Humanitarian protection given to the families of prisoners, accused of anti-terrorism, should not be seen as a form of support for terrorism. Awareness among society and the decision makers within the country that even prisoners are entitled to “rights” despite the crimes that they are accused of having committed.

The Universal Declaration of Human Rights clearly states under Article 3 that individuals have a right to life, liberty and security. Under Article 9 no one shall be subject to arbitrary arrest, detention or exile. In Turkey, individuals’ rights are being restricted under the veil of anti-terrorism laws. This escalating repression of rights and political agenda that is taking over has sustained heavy blows on Turkish society.

 

What happened after 15th July 2016 in Turkey?(1)

Turkey has a broad definition of terrorism includes crimes against the constitutional order and allows the criminalization of expressions that justify, praise or incite people to use coercion or violent methods employed by a terrorist organization.

While the number of investigations on terrorism-related allegations was 55,058 in 2014 and 36,425 in 2015, they continually rose following a failed coup on July 15, 2016, when 155.014 investigations were launched that year alone. In 2017 the number of investigations launched on terrorism-related allegations rose to a record number of 457,423, to 444,342 in 2018, to 310,954 in 2019, 208,833 in 2020 and 191,964 in 2021, totalling 1,768,530 in the 2016-2021 period. (

Following the coup attempt, the Turkish government launched a massive crackdown on non-loyalist citizens, particularly members of the faith-based Gülen movement, under the pretext of an anti-coup fight.

The Turkish government accuses the Gülen movement of masterminding the failed coup, yet the movement strongly denies any involvement in the failed putsch.

 

1 https://stockholmcf.org/more-than-2-million-terrorism-investigations-launched-in-turkey-following-failed-coup-official-data/

Entretien avec Marcel Voorhoeve et la qualification des enseignants refugies pour enseigner aux Pays-Bas.

Par Serena Bassi

Le témoignage de Marcel Voorhoeve un homme inspirant opérant dans le domaine de l’éducation aux Pays-Bas.

 

Après avoir passé une grande majorité de sa vie comme étant professeur de mathématique et physique, et directeur adjoint d’un lycée, Marcel Voorhoeve fonda l’organisation DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) ou “ Enseignant réfugié pour la classe”.

En la collaboration avec l’Association Néerlandaise des Professeurs de Mathématiques et le VluchtelingenWerk Nederland (le Conseil néerlandais pour les réfugiés), les bénévoles du DVDK travaillent pour assurer que les enseignants réfugiés puissent exercer leur profession également aux Pays-Bas.

A l’occasion de la journée pour l’éducation 2023, Broken Chalk entreprit une conversation avec Marcel Voorhoeve sur son expérience, de la création de DVDK et les conseils qu’il donnerait aux autres qui voudraient s’impliquer dans la promotion de “l’enseignement des enseignants réfugiés”.

 

Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

 

« Je suis né dans le sud, en Maastricht, je suis âgé de 67 ans en ce moment, J’ai étudié les mathématiques et la physique à l’université d’Utrecht. C’était cinq années d’études et après cela il était possible d’obtenir une licence pour devenir enseignant. Après j’avais commencé à chercher de l’emploi dans le domaine de l’éducation, ce qui n’était pas si simple à cet époque… Finalement j’en ai trouvé un à Utrecht, je suis devenu un enseignant dans une école catholique romaine et j’ai commencé à enseigner la physique ».

 

Après cela, Marcel commença comme étant professeur de Math et au milieu des années 1980, avec le développement des ordinateurs, il commença également à donner des cours d’informatiques. Selon lui, C’était une période assez intéressante pour le système éducatif car des nouvelles idées sur la façon d’enseigner les mathématiques émergeaient.

« À l’université d’Utrecht le département développait des nouvelles idées sur l’enseignement des Mathématiques. Pour plusieurs projets, notre école était une « école d’essai » et c’était très intéressant aussi pour moi car cela m’a permis de me développer en tant un bon enseignant. »

Il ajoute, « Dans de nombreux pays, les mathématiques sont des choses que vous devez apprendre et faire, mais faire est la chose la plus importante… Cette approche n’aide pas tellement dans le développement sa propre pensée, ce qui n’est possible que lorsque vous aurez pu essayer ces choses par vous-mêmes, évidemment avec l’aide d’un bon professeur. »

 

Après avec été enseignant pour la majeure partie de sa vie, les 15 dernières années de sa carrière Marcel était membre du conseil d’administration l’école. Finalement, les dernières quatre années avant de conclure sa carrière, il enseigna à l’université des Sciences Appliquées d’Amsterdam au département de formation des enseignants. Il se retrouva à enseigner les matières de mathématique, en particulier les statistiques, et la didactique des mathématiques à des jeunes étudiant qui voulaient devenir professeur de mathématiques.

 

Comment avez-vous eu l’idée de DVDK ?

 

« J’ai arrêté de travailler il y’a trois ans, vers le début de l’époque du coronavirus, mais j’aimais beaucoup mon travail. Ma partenaire et moi avons commencé à voyager pour le moment… Dans le mois de Janvier, après noël, je pensais à ce que je pourrais faire. Attendre le prochain voyage n’était pas satisfaisant pour moi ».

 

Un jour, Marcel décida d’aller au Plan Einstein, une place développée par la municipalité d’Utrecht et VluchtelingenWerk Nederland, une organisation qui assistait avec la réception et l’intégration dans la ville. En parlant avec un employé, Marcel a été introduit à un refugié Turque qui était professeur de math dans son pays et qui voulait vraiment enseigner de nouveau. Le seul problème était qu’il ne pouvait pas parler néerlandais et ne connaissait rien de l’enseignement de mathématiques and du système scolaire du Pays-Bas.

« Nous sommes ainsi devenu ami, je l’aidais avec la langue et la compréhension du système éducatif. Après il me dit qu’il était membre d’un WhatsApp group de plus de 100 professeur de Mathématique en provenance de Turquie qui quitter le pays car ils avaient des problèmes avec le développement politiques en Turquie, et qu’ils n’étaient plus capable d’enseigner ici ».

Au même moment, Marcel expliquai, le Pays-Bas était affecté avec une grande problématique en carence de professeur de math.

 

Cela crée une situation paradoxale : dans un pays avec moins en moins d’enseignant, il y’a des refugies enseignant compétents qui peuvent être capable d’aider leur communauté d’accueil et en même temps exercer la profession qu’ils aiment et ont choisi.

L’idée de DVDK venu comme ce paradoxe. Avec l’aide de la fondation des professeurs de mathématiques au Pays-Bas et l’organisation VluchtelingenWerk Nederland, Marcel débuta un projet avec pour but d’aider des enseignant étrangers à devenir enseignants au Pays-Bas.

 

« En théorie tous ces refugies de la Turquie sont autorisés d’enseigner dans nos écoles car ils avaient une licence compatible avec le système éducatif néerlandais. Néanmoins, bien évidemment, la langue est problématique, aussi le système éducatif néerlandais et même la manière dont les mathématiques était enseignées au Pays-Bas se différencie énormément de la Turquie, l’Iran ou la Syrie…  L’on entendait beaucoup de ces professeurs de mathématiques, qui n’étaient pas satisfaits des projets existants dans d’autres universités, et nous pensions que nous pourrions réfléchir à une bonne idée pour l’améliorer ».

« Nous avons conçu un plan, qui nous avons envoyé au ministère de l’éducation, sur une manière bonne et structurée d’aider les refugies de l’étranger a commencé dès leur arrivés en Hollande, en les aidant à valorises leurs certifications et licences en Hollande, et les préparant à devenir enseignant d’une manière rapide et durable ».

 

En février 2022, un groupe de 15 enseignants, 13 professeurs de mathématiques et 2 professeurs d’informatique commencèrent un cours à l’Université de Sciences Appliques d’Utrecht, basé sur les idées du DVDK.

(Photo : Deux professeurs d’informatique étant instruit par leur professeur en didactique de la Vrije Universiteit Amsterdam)

 

Comment fonctionne DVDK en pratique ?

Selon DVDK, les formations sur la langue, la didactique et le système scolaire en Hollande ne sont qu’une partie de ce que DVDK fait actuellement, nommée « Periode Two ».

En effet, il a souligné à quel point ces refugies venant aux Pays-Bas ont un besoin urgent d’une phase qui doit précéder ce type de formation.

« Ces réfugiés, lorsqu’ils arrivent en Hollande, devraient connaitre la langue avant qu’ils puissent commencer cette deuxième étape. Nous voulons commencer immédiatement après qu’ils aient reçu leur statut ou même avant qu’ils aient reçu leur statut. Dans les centres d’asile ils ne sont pas autorisé à prendre un cours ou de pratiquer le néerlandais… C’est terrible et démotivant. Évidemment il y’a des cours et des actions organisaient des bénévoles mais pour le moment aucune aide bien élaborer pour des professeurs en asile. Un démarrage rapide aidera ces enseignants refugies à faire des débuts motivant et en développant des choses pour leur nouvel avenir ».

 

« Notre idée, et nous l’appelons la Première Période, est que lorsqu’un enseignant venant de l’étrangers arrive en Hollande, il est nécessaire d’offre quelque chose à cette personne. Nous avons pensé qu’il est très important de le faire dès le début car cela donne la possibilité aux réfugiés de pouvoir être motivés à faire de bonnes choses pour leur propre vie ».

(Photo : En Juin 2022, l’équipe de Hogeschool Utrecht et membres du groupe projet DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) ont félicité les participants avec la première partie de leur cours.)

En plus, selon Marcel, il est aussi nécessaire de fournir une orientation sur ce que signifie concrètement l’éducation en Pays-Bas, parce que les réfugiés n’ont que si peu ou pas d’idée de ce que signifie être un enseignant au Pays-Bas.

« Nous pensons aussi qu’il est vraiment important de commencer à pratiquer la langue un peu plus. Nous avons développé une sorte de site internet qui offre des leçons de néerlandais. En plus, les tâches, exercices et le contenu dans ces leçons sont oriente vers la profession, de sorte que le contexte et les travaux sont lies aux métiers d’enseignant. Cette conception motive fortement les refugies. Beaucoup d’enseignant sont vraiment des enseignant par le cœur et leur donner la possibilité d’assister à ces leçons est aussi une manière de leur dire qu’ils sont les bienvenus dans notre pays et dans notre communauté mathématique, et que nous voulons les aider ».

 

Dans ce sens DVDK est la seule organisation dans le pays à avoir développé des idées et matériels dans cette première période.

Enfin, Marcel m’a parlé de la Troisième Periode de la formation. Cette partie finale est à être mise en pratique lorsque les professeurs de mathématiques commencent à avoir leur premier emploi car beaucoup de coaching est encore nécessaire.

« Même lorsque la langue est en peu mieux, et même quand la didactique est bonne, l’enseignant devra se développer lui-même dans le contexte d’une nouvelle école et aura besoin de beaucoup d’aide. En particulier pour la langue, par exemple lors des commentaires sur la rédaction des e-mails et des lettres aux parents ou sur la conception de bonne tâche ou d’un bon test pour les élèves… »

 

Si vous deviez donner des conseils a d’autres personnes dans le domaine de l’éducation, quelles sont les principales difficultés à surmonter et comment le faire ?

« Plusieurs choses…premièrement, les participants doivent passer beaucoup de temps, ce qui est possible que lorsqu’ils croient en cette idée et lorsqu’ils ont un groupe de personnes et des organisations qui croient aussi cette idée. Il est vraiment important d’avoir une bonne coopération. Je peux dire qu’avec les personnes avec qui je suis impliqués dans ce projet maintenant, nous sommes en fait devenus amis. Cela permet de faire face aux hauts et aux bas que le projet rencontre toujours.

Deuxièmement, DVDK a cherché à savoir si la structure du projet s’appliquait également à d’autres matières. Nous avons aussi découvert des professeurs de physique, de chimie, de techniques et d’informatique à cause du manque d’enseignants qui avait aussi besoin d’idée créatives pour recruter des nouveaux enseignants. Ils ont l’intention de se connecter et cela signifie que DVDK va développer et contribuer réellement à fournir un nombre croissant de bons enseignants.

Cela est un exemple de notre politique : impliquer autant d’organisations et de participants avec pour but de mettre à disposition autant d’expertise que possible. Et troisième, il y’a beaucoup d’expertise et de « pouvoir du peuple » disponibles. Expertise en didactique des langues (CLIL), dans didactiques des mathématiques spécialement pour les enseignants, dans le coaching des enseignants étrangers, etc. DVDK est heureux de la contribution des universités et spécialement celle de la Hogeschool Utrecht qui a forme notre premier group. Et maintenant nous attendons sur notre Ministère de l’Éducation. Nos efforts se sont traduits par l’engagement de notre nouveau ministre envers une approche structure et les besoins financiers. Notre travail bénévole va continuer ! »

(Photo : Un groupe de 15 enseignant-refugies qui ont commencé leur formation Hogeschool Utrecht en février 2022)

Traduction par Esther Tshimanga https://brokenchalk.org/interview-with-marcel-voorhoeve-and-the-qualification-for-refugee-teachers-to-teach-in-the-netherlands/

Entrevista a Marcel Voorhoeve sobre las cualificaciones de docentes refugiados para enseñar en Países Bajos

El testimonio de Marcel Voorhoeve, un hombre alentador en el campo educativo en Holanda.

Después de pasar la mayor parte de su vida como profesor de Matemáticas y Física, así como como director de una escuela de educación secundaria, Marcel Voorhoeve fundó la organización DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) o “Profesor Refugiado para la Clase”.

Con la colaboración de la Asociación Neerlandesa de Profesores de Matemáticas y de VluchtelingenWerk Nederland (el Consejo Neerlandés para los Refugiados), los voluntarios de DVDK trabajan para garantizar que los docentes refugiados puedan ejercer su profesión también en Países Bajos.

Aprovechando la ocasión del Día de la Educación de 2023, Broken Chalk decidió conectar con Marcel Voorhoeve para hablar de su experiencia, la creación de DVDK y las recomendaciones que pueda ofrecer a aquellos que quieran involucrarse en la promoción de “Enseñanzas para Docentes Refugiados”.

 

¿Qué puede contarme sobre su trayectoria hasta ahora?

 

“Nací en el Sur, en Maastricht, ahora tengo 67 años, y he estudiado matemáticas y física en la Universidad de Utrecht. Fueron 5 años de estudio, y después tuve la posibilidad de obtener mi licencia como profesor. Entonces empecé a buscar trabajo como docente, lo cual no era nada fácil en aquel momento… Finalmente encontré una posición en Utrecht, me convertí en profesor de una escuela Católica Romana y empecé enseñando física.”

 

Después de esto, Marcel se convirtió en profesor de matemáticas, y a mediados de los 80’s, con la aparición y el desarrollo de los ordenadores, también empezó a enseñar informática. Según él, fue un período muy interesante para el sector educativo, ya que nuevas ideas de como enseñar matemáticas empezaron a emerger.

 

“En la Universidad de Utrecht el departamento estaba desarrollando nuevas ideas respecto a la educación en matemáticas. Para varios proyectos, nuestra escuela sirvió de “laboratorio experimental”, lo cual también fue muy interesante para mi desarrollo como profesor.”

 

Continúa, “En muchos países, las matemáticas son algo que hay que aprender y hacer, aunque el “hacer” es la parte a la que se da más importancia… Este modelo no ayuda demasiado a desarrollar una capacidad de pensamiento propio, cosa que es solo posible en cuanto se tiene el tiempo para probar cosas por uno mismo, evidentemente con la ayuda de un buen profesor.”

 

Después de pasar la mayor parte de su vida como profesor, Marcel pasó los últimos 15 años de su carrera como miembro directivo de su escuela. Finalmente, durante los cuatro años previos a su jubilación, enseñó en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Ámsterdam en el departamento de entrenamiento de profesores. Allí tuvo que enseñar de nuevo cursos de matemáticas, particularmente de estadística y técnicas didácticas de las matemáticas a jóvenes aspirantes a profesor de matemáticas.

 

¿Cómo se le ocurrió la idea de DVDK?”

“Hace tres años dejé de trabajar, alrededor del inicio de la pandemia Covid-19, pero me gustaba mucho mi trabajo. Mi pareja y yo viajamos durante un tiempo… En enero, después de navidades, empecé a pensar de nuevo qué proyecto podría estar haciendo. Esperar al siguiente viaje no era satisfactorio para mí.”

 

Un día, Marcel decidió visitar el Plan Einstein, un espacio desarrollado por la municipalidad de Utrecht y por VluchtelingenWerk Nederland, una organización que ayuda a refugiados a integrarse a sus ciudades de recepción. A través de con un empleado, Marcel conoció a un refugiado turco que era profesor de matemáticas en su país, y que tenia muchas ganas de volver a enseñar. El único problema que tenía es que desconocía la lengua neerlandesa y el sistema de enseñanza matemática en Países Bajos.

 

“Nos hicimos amigos, le ayudé a aprender la lengua y a entender el sistema educativo. Entonces me contó que estaba metido en un grupo de WhatsApp de unos 100 profesores de matemáticas turcos que habían huido del país por problemas con el desarrollo político del momento, y que no tenían posibilidad de volver a enseñar ahí”.

 

Al mismo tiempo, explica Marcel, Países Bajos estaba afectado por una gran problemática de falta de profesores de matemáticas. Esto creaba una situación paradójica: en un país en el que cada vez había menos profesores, había profesores refugiados competentes capaces de ayudar a las comunidades de acogida y al mismo tiempo ejercer la profesión que les apasiona. La idea de DVDK nació de esta paradoja. Con la ayuda de la Fundación de Profesores de Matemáticas en Países Bajos y la organización VluchtelingenWerk Nederland, Marcel empezó un proyecto con el objetivo de ayudar a profesores extranjeros convertirse profesores en Países Bajos.

 

“En teoría, a todos los profesores refugiados de Turquía se les permite trabajar en nuestras escueles, ya que tienen licencias profesionales compatibles con el sistema educativo neerlandés. Sin embargo, la lengua es un obstáculo obvio, así como el sistema educativo holandés: la manera en la que se enseña matemáticas en Países Bajos es considerablemente diferente a la manera de hacerlo en Turquía, Irán o Siria. Hemos recibido muchas quejas de estos profesores, que no estaban satisfechos con los proyectos existentes en nuestras universidades; y pensamos que seria buena idea mejorar la situación.”

 

“Ideamos un plan, el cual enviamos al ministerio de educación, para generar un proceso estructurado que ayudase a los profesores extranjeros, des del momento de llegada, a validar y adaptar sus certificaciones y licencias en Holanda, y a prepararlos para convertirse en profesores de manera rápida y duradera.”

 

En febrero de 2022, un grupo de 15 docentes, 13 profesores de matemáticas y dos profesores de IT empezaron un curso en la Universidad de Ciencias Aplicadas de Utrecht que estaba basado en las ideas de DVDK.

¿Cómo funciona DVDK a nivel práctico?
En DVDK, los entrenamientos lingüísticos, didácticos y sobre el sistema educativo neerlandés solo son una parte de lo que DVDK hace, y forman parte del “Segundo Período”. De hecho, Marcel enfatizó como estos refugiados que llegan a Países Bajos tienen una urgente necesidad de superar una fase previa a dichos entrenamientos.
“Estos refugiados, cuando llegan a Países Bajos, deberían conocer la lengua antes de empezar con el “Segundo Período”. Queremos empezar el proceso inmediatamente después de que obtengan sus estatus, incluso antes. En los centros de asilo no les está permitido tomar ningún curso ni practicar la lengua holandesa… Y esto es terriblemente desalentador. Por supuesto, existen iniciativas de voluntarios, pero el caso es que no hay ningún sistema de ayuda estructurado para profesores exiliados. Es esencial retomar rápidamente actividades para reiniciar su vida y desarrollar un nuevo futuro.”
“Nuestra idea, a la que llamamos “Primer Período”, es que cuando los profesores llegan del extranjero a Holanda, hay que ofrecerles algo. Nos parece muy importante que esto se haga des del principio ya que proporciona gran motivación a los refugiados para rehacer su vida.”(fotografía: en junio de 2022, el equipo de la Hogeschool de Utrecht y los miembros del proyecto DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) congratularon a los participantes del programa por superar la primera fase)

 

(Fotografía: Dos profesores de IT son instruidos por su profesor en didáctica de la Universidad Vrije de Ámsterdam)

(fotografía: en junio de 2022, el equipo de la Hogeschool de Utrecht y los miembros del proyecto DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) congratularon a los participantes del programa por superar la primera fase)

 

Adicionalmente, según Marcel, también es necesario proveer orientación respecto lo que significa la educación en Países Bajos, ya que puede que los profesores no se hagan una idea de lo que significa ser profesor en Holanda.

 

“También pensamos que es tremendamente importante empezar a practicar la lengua holandesa. Desarrollamos una especie de página web en la que se ofrecen clases de holandés. Además, las tareas, ejercicios, y contenido de las lecciones están orientadas a su profesión, así que les enseña en el contexto de ser profesor. El diseño de esta web motiva mucho a los refugiados. Muchos profesores lo son de corazón, por pasión, y darles la posibilidad de asistir estas a estas lecciones es una manera de comunicarles que son bienvenidos a nuestro país y a la comunidad de matemáticos, y que queremos ayudarles.”

 

En este sentido, DVDK es la única organización del país que ha desarrollado ideas y materiales para el primer período. Finalmente, Marcel explicó el “Tercer Período” de entrenamiento. Esta parte se desarrolla cuando los profesores ponen en práctica su conocimiento durante sus primeras tomas de trabajo en Holanda, dado que aún necesitan mucha orientación.

 

“Incluso cuando la lengua se tiene suficientemente controlada, y cuando se han obtenido los mecanismos didácticos con éxito, el profesor aún se tendrá que desarrollar en un nuevo contexto escolar, necesitando de mucha ayuda. En particular respecto al lenguaje; cuando, por ejemplo, se necesita refuerzo para escribir evaluaciones, correos y cartas a los progenitores, o para diseñar tareas para los alumnos…”

 

Si tuviera que dar consejo a otras personas en el campo educativo, ¿cuáles consideras que son las mayores dificultades por superar, y como se pueden superar?

 

“Varias cosas… En primer lugar, los participantes deberían invertir mucho tiempo en desarrollarse, lo cual es posible cuando uno realmente cree en esa idea y cuando se tiene a un equipo de personas y organizaciones que también lo hace. También es importante un buen nivel de cooperación. Puedo decir que con la gente que está ahora involucrada en el programa nos hemos hecho buenos amigos. Esto también ayuda a superar los momentos duros del programa. En segundo lugar, DVDK ha investigado si su estructura de proyecto es también aplicable a otras materias. Descubrimos que, a causa de la falta de profesores, también hay necesidad de ideas creativas de reclutamiento de docentes de física, química, tecnología, e informática. Esto significa que DVDK expandirá y contribuirá a proveer buenos profesores incrementalmente. Esto es un buen ejemplo de nuestra política: involucrar a tantas organizaciones y participantes como se pueda, con el objetivo de generar tanta profesionalidad como sea posible. En tercer lugar, hay mucho conocimiento experto y poder popular disponible: conocimiento en didáctica del lenguaje (CLIL), en didáctica matemática especialmente para profesores, acompañamiento para profesores extranjeros, etc. DVDK está muy agradecida a la contribución de universidades y especialmente la Hogeschool de Utrecht, que educó a nuestro primer grupo de participantes. Ahora estamos a la expectativa del ministerio de Educación. Nuestros esfuerzos han resultado en que el nuevo ministro tome compromiso con un modelo estructurado y con las necesidades financieras. ¡Nuestro esfuerzo voluntario seguirá adelante!”

(Imagine: Grup de 15 profesori cu azil politic care au început un curs la Hogeschool Utrecht în februarie 2022)

 

 

 

 

 

 

 

De Serena Bassi

Translated by Joan Vilalta Flo from https://brokenchalk.org/interview-with-marcel-voorhoeve-and-the-qualification-for-refugee-teachers-to-teach-in-the-netherlands/

Interviu cu Marcel Voorhoeve și calificarea profesorilor refugiați pentru a preda în Țările de Jos

Mărturia lui Marcel Voorhoeve, un om care inspiră care activează în domeniul educației din Olanda.

După ce și-a petrecut cea mai mare parte a vieții ca profesor de matematică și fizică și ca director adjunct al unei școli generale, Marcel Voorhoeve a fondat organizația DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) sau „Profesor refugiat pentru clasă”.

În colaborare cu Asociația Olandeză a Profesorilor de Matematică și VluchtelingenWerk Nederland (Consiliul Olandez pentru Refugiați), voluntarii DVDK lucrează pentru a se asigura că profesorii refugiați își pot desfășura profesia și în Țările de Jos.

Cu ocazia Zilei Educației 2023, Broken Chalk a decis să discute cu Marcel Voorhoeve despre experiența sa, despre crearea DVDK-ului și despre sugestiile pe care le va oferi altora care ar dori să se implice în promovarea „predarii profesorilor refugiați”.

 

Îmi poți spune despre trecutul tău?

„M-am născut în sud, în Maastricht, am 67 de ani în acest moment, am studiat matematica și fizica la Universitatea din Utrecht. A fost un program de cinci ani și după aceea s-a putut obține licența pentru a fi profesor. Apoi am început să-mi caut un loc de muncă în educație, ceea ce nu era deloc ușor pe vremea aceea… În sfârșit, am luat unul la Utrecht, am devenit profesor la o școală romano-catolică și am început să predau fizica”.

După aceea, Marcel a devenit profesor de matematică și la mijlocul anilor 1980, odată cu dezvoltarea computerelor, a început să dea și cursuri de informatică. Potrivit acestuia, a fost o perioadă destul de interesantă pentru sistemul de învățământ, deoarece au apărut noi idei despre modul de predare a matematicii.

„La Universitatea din Utrecht, departamentul dezvolta idei noi despre educația matematică. Școala noastră a fost o „școală experimentală” pentru ma multe proiecte și a fost foarte interesant și pentru mine, deoarece mi-a permis să mă dezvolt ca un bun profesor”.

El adaugă: „În multe țări, matematica este ceva ce trebuie să înveți și să faci, dar a face este cel mai important lucru… Această abordare nu ajută foarte mult la dezvoltarea propriei gândiri, ceea ce este posibil doar atunci când ai timp. să încerci singur lucrurile, evident, cu ajutorul unui profesor bun.”

După ce a fost profesor pentru cea mai mare parte a vieții, în ultimii 15 ani ai carierei, Marcel a fost membru în consiliul școlii. În sfârșit, în ultimii patru ani înainte de a înceta să lucreze, a predat la Universitatea de Științe Aplicate din Amsterdam, la departamentul de formare a profesorilor. A început iar să predea discipline matematice, în special statistică și didactica matematicii tinerilor studenți care doreau să devină profesori de matematică.

 

Cum ți-a venit ideea de a crea  DVDK?

„Am încetat să lucrez acum trei ani, pe la începutul perioadei Corona, dar mi-a plăcut foarte mult munca mea. Eu și partenerul meu am început să călătorim pentru o clipă… În luna ianuarie, după Crăciun, mă gândeam ce aș putea să fac. Aşteptarea următoarei călătorii nu a fost satisfăcătoare pentru mine”.

 

Într-o zi, Marcel a decis să meargă la Plan Einstein, un loc dezvoltat de municipalitatea din Utrecht și VluchtelingenWerk Nederland, o organizație care ajută refugiații pentru primirea și integrarea în oraș. Vorbind cu un angajat, Marcel a fost prezentat unui refugiat turc care era profesor de matematică în țara sa și care își dorea foarte mult să predea din nou. Singura problemă era că nu știa nimic despre limba olandeză și despre predarea matematicii și sistemul școlar din Olanda.

„Ne-am împrietenit, l-am ajutat să ânvețe  limba, să înțeleagă sistemul educațional. Apoi mi-a spus că era membru al unui grup WhatsApp de aproximativ 100 de profesori de matematică din Turcia, care au fugit din țara lor pentru că au avut o problemă cu evoluția politică din Turcia și nu mai aveau posibilitatea să predea acolo.”

În același timp, a explicat Marcel, Olanda este afectată de o lipsă extrem de problematică de profesori de matematică.”

 

Acest lucru creează o situație paradoxală: într-o țară cu din ce în ce mai puțini profesori, există profesori refugiați competenți care pot fi capabili să ajute comunitatea gazdă și, în același timp, să exercite profesia pe care o iubesc și pe care au ales-o.

 

Conceptul de DVDK a proveni din acest paradox. Cu ajutorul Fundației Profesorilor de Matematică din Olanda și al organizației VluchtelingenWerk Nederland, Marcel a început un proiect care are scopul de a ajuta profesorii din străinătate să devină profesori în Țările de Jos.

„Teoretic, toți acei refugiați din Turcia au permisiunea de a preda în școlile noastre, deoarece au o licență compatibilă cu sistemul de învățământ olandez. Cu toate acestea, desigur, limba este problematică, de asemenea sistemul educațional olandez și chiar modul în care se preda matematica în Olanda diferă enorm de Turcia, Iran sau Siria… Am auzit multe de la acești profesori de matematică, care nu au fost mulțumiți de proiectele existente la alte universități și ne-am gândit că ne-am putea gândi la o idee bună pentru a o îmbunătăți.”

 „Am creat un plan, pe care l-am trimis ministerului educației, despre o modalitate bine structurată de a ajuta refugiații din străinătate începând din momentul în care ajung în Olanda, ajutându-i să-și pună în valoare certificările și licențele în Olanda și pregătindu-i să devină profesori într-un mod rapid și durabil.”

În februarie 2022, un grup de 15 profesori, 13 profesori de matematică și 2 profesori de IT au început un curs la Universitatea de Științe Aplicate din Utrecht, bazat pe ideile DVDK.

(Imagine: Doi profesori de IT sunt instruiți de profesorul lor în didactica de la Vrije Universiteit Amsterdam)

 

 

 

Cum funcționează practic DVDK?

Potrivit DVDK, instruirile despre limbă, didactica și sistemul școlar din Olanda sunt doar o parte din ceea ce face DVDK, numită „Perioada a doua”.

De altfel, el a subliniat modul în care acești refugiați care vin în Olanda au o nevoie urgentă de o fază care trebuie să precedă acest tip de pregătire.

„Atunci când acești refugiați vin în Olanda ar trebui să cunoască limba înainte de a putea începe această perioadă a doua. Vrem să începem imediat după ce își au statutul sau, uneori, chiar înainte de a obține statutul. În centrele de azil nu li se permite să facă un curs sau să practice limba olandeză… Este groaznic și demotivant. Bineînțeles că există desigur și acțiuni organizate de voluntariat, dar în acest moment nu există un ajutor structurat pentru profesorii care cer azil. Un început rapid îi va ajuta pe acești profesori refugiați să aibă un început motivant, prin investigarea și dezvoltarea lucrurilor pentru noul lor viitor.”

Ideea noastră, pe care o numim Perioada Unu, este că atunci când un profesor din străinătate vine în Olanda, este necesar să-i oferim acestei persoane ceva. Credem că este foarte important să o facem încă de la început, deoarece aceasta oferă posibilitatea ca refugiații să fie motivați să facă lucruri bune pentru propria lor viață.”

(Imagine: În iunie 2022, echipa Hogeschool Utrecht și membrii grupului de proiect DVDK (Docentvluchteling voor de Klas) au felicitat participanții pentru prima parte a cursului)

 

În plus, potrivit lui Marcel, este necesar să se ofere și o orientare despre ce înseamnă în mod concret educația în Olanda, pentru că refugiații au o idee vagă spre deloc despre ce înseamnă să fii profesor în Țările de Jos.

„De asemenea, credem că este foarte important să începem să exersăm puțin limba. Am dezvoltat un fel de site web unde oferim lecții de olandeză. În plus, sarcinile, exercițiile și conținutul din aceste lecții sunt orientate spre profesie, astfel încât contextul și sarcinile sunt legate de profesia de profesor. Acest design motivează foarte mult refugiații. Mulți profesori au suflet de profesori și oferindu-le posibilitatea de a urma aceste lecții este, de asemenea, un mod de a le spune că sunt bineveniți în țara noastră și în comunitatea de matematică și că vrem să-i ajutăm.”

 

În acest sens, DVDK este singura organizație a țării care a dezvoltat idei și materiale în această primă perioadă.

În cele din urmă, Marcel mi-a povestit despre perioada a treia a antrenamentului. Această parte finală trebuie pusă în practică atunci când profesorii de matematică încep să aibă primul loc de muncă, deoarece multă pregătire este încă necesară.

„Chiar și atunci când limbajul este destul de ok și chiar și când didactica este bună, profesorul va trebui să se dezvolte în noul context școlar și are nevoie de mult ajutor. În special atunci când vine vorba de limbă, de exemplu atunci când vorbim de feedback, scrierea de e-mailuri sau scrisori către părinți sau despre proiectarea unei sarcini sau a unui test bun pentru elevi…”

 

 „Câteva lucruri… În primul rând, participanții ar trebui să petreacă mult timp, ceea ce este posibil atunci când crezi cu adevărat în idee și când ai un grup de persoane și organizații care cred și ei în idee.  De asemenea, este important să existe o bună cooperare.  Pot spune că, împreună cu oamenii care sunt acum implicați în proiect, am devenit de fapt un fel de prieteni.  Acest lucru ajută, de asemenea, să faceți față suișurilor și coborâșurilor pe care le întâlnește întotdeauna într- un proiect.

 În al doilea rând, DVDK a investigat dacă structura proiectului este aplicabilă și pentru alte subiecte.  Am descoperit că și profesorii de fizică, chimie, tehnică și informatică din cauza lipsei de profesori au nevoie de idei creative pentru a recruta noi profesori.  Ei intenționează să se conecteze și asta înseamnă că DVDK se va extinde și va contribui cu adevărat la furnizarea unui număr tot mai mare de profesori buni.  Acesta este un exemplu al politicii noastre: implicați cât mai multe organizații și participanți cu scopul de a pune la dispoziție cât mai multă expertiză.  Și, în al treilea rând, există o mulțime de experiență și „putere a oamenilor” disponibile.  Expertiză în didactica limbilor (CLIL), în didactica matematică în special pentru profesori, în coachingul profesorilor din străinătate etc. DVDK este mulțumit de contribuția universităților și în special a Hogeschool Utrecht care a educat primul nostru grup.  Și acum așteptăm Ministerul Educației.  Eforturile noastre au rezultat în angajamentul noului nostru ministru față de o abordare structurată și față de nevoile financiare.  Munca noastră de voluntariat va continua!”

(Imagine: Grup de 15 profesori cu azil politic care au început un curs la Hogeschool Utrecht în februarie 2022)

 

 

 

 

 

 

 

De Serena Bassi

Translated by Alexandra Drugescu-Radulescu from https://brokenchalk.org/interview-with-marcel-voorhoeve-and-the-qualification-for-refugee-teachers-to-teach-in-the-netherlands/

Mustafa Şimşekler și Academia Micilor Ingineri

Un interviu cu un tânăr din Turcia care inspiră  și implicarea sa în domeniul educațional

Ne aflăm într-un centru cultural din orașul Utrecht, Țările de Jos.

Mustafa Simsekler este înconjurat de aproximativ douăzeci de copii cu vârsta cuprinsă între trei și zece ani și de părinții lor. În doar o oră, ca parte a atelierelor sale educaționale de robotică, scopul său este să-i învețe cum să construiască „cel mai rapid model de mașină”.

În mijlocul unui set de baterii, motoare și cartonașe colorate, se observă clar zâmbetele acestor copii și ale părinților lor, care aproape par să se distreze la fel de mult ca și copiii lor.

Little Engineers Academy

Organizația lui Mustafa se numește „Academia Micii Ingineri”. Aceasta constă într-o serie de ateliere de robotică în timpul cărora copiii își pot dezvolta nu numai abilitățile de producție, ci în special și capacitatea de a rezolva probleme reale.

Am vorbit cu Mustafa pentru a afla mai multe despre povestea lui și despre funcționarea organizației sale. Următoarele sunt relevate de interviu:

 

Poți să îmi spui mai multe despre trecutul tău?

Am studiat Inginerie Electrică și Electronică în Italia și am făcut o altă diplomă de licență în drept în Turcia. Am făcut și un master în Robotică și dezvoltarea creierului copiilor.

Apoi am lucrat pentru compania de avioane Boeing din Statele Unite, în trei locuri diferite: Los Angeles, Boston și Seattle. Apoi am lucrat în Chile și ultimul meu loc de muncă a fost în Franța. Lucram pentru NATO, făcând cercetări. Apoi m-am întors în Turcia, unde am lucrat și pentru forțele aeriene turce.”

Ce s-a întâmplat în timpul petrecut în Turcia?

„În 2016, m-au concediat pentru că nu făceam ceea ce cerea guvernul și eram împotriva posibilului război turc sirian, iar guvernului nu i-a plăcut asta. Deci, mi-am pierdut locul de muncă. Guvernul a început să ne picteze drept teroriști, frații mei au mers la închisoare, toți și-au pierdut locul de muncă și unul dintre ei i-a fost interzis să mai meargă la universitate. Tatăl meu nu a putut face față și a murit. Ne-a fost greu și la vremea aceea a existat această presiune din partea guvernului… În acel moment am fondat această companie, „Little Engineers Academy”, acum 7 ani.

Împreună cu colegii mei am urmărit lucrările academice care erau disponibile cu privire la dezvoltarea creierului copiilor și această companie a devenit atât de faimoasă în Turcia. Ne bazăm antrenamentele pe „joc”. De fapt, și copiii au un loc de muncă și treaba lor este să rezolve un joc. În aceste ateliere le propunem copiilor doar jocuri fără laptop, telefoane sau orice fel de ecran pentru că sunt foarte dăunătoare în copilărie.”

 

Little Engineers Academy

Înțeleg că a fost greu, de ce a trebuit să pleci din Turcia?

„Am fondat această companie în Turcia, unde a devenit atât de faimoasă încât aveam aproape 20 de muncitori. Totuși, după un timp guvernul turc ne-a cerut consultanță, mi-au dat o judecată de 6 ani, mă considerau terorist. Asa ca, intr-o zi am decis sa fug, am inceput sa inot din Turcia la 12 si am fost in Grecia la 6. Apoi am plecat în Italia, pentru că aveam o carte de identitate din perioada de studii și, în sfârșit, am venit în Olanda, în 2021, sunt aproape 15 luni de când sunt aici. Am venit aici ca refugiat și am fost într-o tabără de refugiați, iar la vremea aceea mi s-a părut atât de incomod să-mi petrec timpul doar dormind într-un pat, așa că am început să dau lecții copiilor din tabără. Am început să fac niște muncă voluntară și la acea vreme am avut și un contact cu primarul din Utrecht, doamna Sharon Dijksma, care m-a ajutat să găsesc niște subvenții. Am început să dau lecții în tot Regatul Țărilor de Jos și în prezent țin cursuri în 14 locuri diferite din țară. Chiar dacă alte companii high-tech mi-au oferit salarii mai mari, sunt foarte mulțumit de jobul meu, vreau să fac ceva cu copiii, de aceea am ales asta. A fost și o modalitate de a-i mulțumi acestei țări.”

 

 Spune-mi mai multe despre atelierul tău, cum funcționează?

„Deci, în general, toate companiile de robotică folosesc materiale  și rezolvă programe gata și toate depind de ecrane care sunt cu adevărat dăunătoare pentru copii la o vârstă fragedă.

Scopul nostru este să oferim copiilor doar motorul și bateriile, deoarece toate celelalte materiale provin din natură și pot fi găsite peste tot. De exemplu, facem niște roboți din rădăcini, pietre, castane… Copiii pot face robotică din orice, nu au nevoie de materiale suplimentare. Și facem, de asemenea, ceva ce vor folosi cu adevărat în casele lor, avioane, lămpi de dormitor…

În prezent, am instruit 1000 de copii în Olanda și peste 6000 de copii din lume. Acest program de educație funcționează în Statele Unite, în Regatul Unit, în Țările de Jos și în Turcia.

Obiectivul nostru este să-i învățăm cum să rezolve probleme, nu despre codare sau programare. Oamenii se gândesc la codificare sau programare ca pe un scop, dar nu este scopul, ci dezvoltarea creierului, care îi ajută să dezvolte capacitatea de a rezolva probleme. Acest lucru se datorează faptului că nu știm în viitor cu ce probleme și tehnologii se vor confrunta, dar știm că vor avea probleme în viața lor… Dacă ești un bun rezolvator de probleme în viața ta, în fiecare ocazie, când ești stresat sau criticat de alții, vei avea capacitatea de a lua deciziile corecte.”

Little Engineers Academy

Este de netăgăduit că Mustafa a trebuit să depășească greutăți în viață și să urmeze  pasiunea pe care a început-o în Turcia, până aici, în Țările de Jos. Este admirabil că și-a alimentat visul de a educa și a perseverat cu el într-o perioadă grea din viața sa. Acesta este un exemplu plin de căldură al unei adevărate dăruiri față de educație și al pasiunii lui Mustafa pentru generațiile viitoare.

 

By Serena Lucia Bassi

Translated by Alexandra Drugescu-Radulescu from https://brokenchalk.org/mustafa-simsekler-and-the-little-engineers-academy/

Mustafa Simsekler e la Little Engineers Academy

Un’intervista con un ragazzo originario della Turchia, d’ispirazione per tanti giovani, che racconterà del suo coinvolgimento nel campo dell’educazione.

Ci troviamo in un centro culturale di Utrecht, Paesi Bassi.

Mustafa Simsekler è circondato da venti bambini tra i tre e i dieci anni e dai loro genitori. Come organizzatore del workshop di robotica, il suo scopo è quello di insegnare loro come costruire il “modello di auto più veloce” in solo un’ora.

Tra batterie, motori e carte colorate si percepiscono i sorrisi sinceri di questi bambini e dei loro genitori, che sembrano divertirsi tanto quanto i loro figli.

Little Engineers Academy

L’organizzazione di Mustafa si chiama “Little Engineers Academy”. ovvero l’Accademia dei Piccoli Ingegneri. Consiste in una serie di workshop di robotica durante i quali i bambini possono sviluppare non solo le loro doti manuali e produttive, ma in particolare vere competenze per la risoluzione di problemi.

Ho parlato con Mustafa per saperne di più sulla sua storia e sulla sua organizzazione. Di seguito l’intervista:

 

Puoi raccontarmi del tuo passato?

“Ho studiato Ingegneria Elettrica ed Elettronica in Italia e ho conseguito anche una laurea in Legge in Turchia. Ho anche fatto un master in Robotica e lo sviluppo del cervello dei bambini.

Successivamente ho lavorato per la compagnia aerea Boeing Aircraft negli Stati Uniti, in tre diversi posti: Los Angeles, Boston e Seattle. Ho anche lavorato in Cile e il mio ultimo impiego è stato in Francia, dove mi occupavo di ricerca per la NATO. Una volta tornato in Turchia ho lavorato per la Turkish Air Force.”

 

Cosa è successo durante quel periodo in Turchia?

“Nel 2016, mi hanno licenziato perché non facevamo ciò che il governo chiedeva ed ero contro la possibile guerra turco-siriana, cosa che non piacque al governo. Di conseguenza persi il lavoro. Il governo iniziò a dipingerci come terroristi, mio fratello fu arrestato, molti altri persero il lavoro e qualcuno fu anche bannato dall’Università. Mio padre non riuscì a gestirlo e morì. Fu un periodo difficile, c’era tanta pressione dal governo… Fu in quel momento che fondai questa compagnia 7 anni fa, la “Little Engineers Academy”.

Con i miei colleghi abbiamo seguito i lavori accademici disponibili sullo sviluppo cerebrale dei bambini e l’organizzazione è diventata così famosa in Turchia. Basiamo i nostri corsi di formazione sul “gioco”. Infatti, anche i bambini hanno un lavoro e il loro compito è risolvere un gioco. In questi workshop proponiamo loro solo giochi senza computer portatili, telefoni o qualsiasi tipo di schermo, perché possono essere molto dannosi nella prima infanzia.”

 

Little Engineers Academy

 

Capisco che è stato difficile, perché hai dovuto lasciare la Turchia?

“Ho fondato questa società in Turchia, dove è diventata così famosa che avevamo quasi 20 dipendenti. Tuttavia, dopo un po’ il governo turco ci ha chiesto una consulenza, mi hanno dato una sentenza di 6 anni, mi consideravano un terrorista.

Così, un giorno ho deciso di fuggire, ho iniziato a nuotare dalla Turchia alle 12 e alle 6 ero in Grecia. Poi sono andato in Italia, perché avevo una carta d’identità del mio periodo di studi, e infine sono arrivato nei Paesi Bassi nel 2021, sono qui da quasi 15 mesi.

Sono arrivato qui come rifugiato e all’inizio mi trovavo in un campo. A quel tempo mi sembrava così imbarazzante passare il mio tempo a letto dormendo, così ho iniziato a dare lezioni ai bambini del campo. Ho iniziato a fare dei lavori di volontariato e all’epoca ho anche avuto un contatto con il sindaco di Utrecht, Sharon Dijksma, che mi ha aiutato molto a trovare delle sovvenzioni.

Ho iniziato a dare lezioni in tutta l’Olanda e attualmente tengo corsi in 14 luoghi diversi del Paese. Anche se altre aziende high-tech mi hanno offerto stipendi più alti, sono davvero felice del mio lavoro, voglio fare qualcosa con i bambini ed è per questo che ho scelto questa strada. È stato anche un modo per dire grazie a questo Paese.”

 

Mi parli del suo laboratorio, come funziona?

“In generale, tutte le aziende di robotica utilizzano materiali pronti e risolvono programmi pronti e dipendono tutti da schermi che sono davvero dannosi per i bambini in tenera età.

Il nostro obiettivo è dare ai bambini solo il motore e le batterie, mentre tutti gli altri materiali provengono dalla natura e si possono trovare ovunque. Per esempio, stiamo realizzando alcuni robot con radici, pietre, castagne… I bambini possono fare robotica con tutto, non hanno bisogno di materiali aggiuntivi. E stiamo anche facendo qualcosa che useranno davvero nelle loro case, aeroplani, lampade da camera…

Al momento abbiamo formato 1000 bambini nei Paesi Bassi e più di 6000 bambini nel mondo. Questo programma educativo funziona negli Stati Uniti, nel Regno Unito, nei Paesi Bassi e in Turchia.

Il nostro obiettivo è insegnare loro a risolvere i problemi, non a codificare o programmare. La gente pensa al coding o alla programmazione come a un obiettivo, ma non è questo l’obiettivo, bensì lo sviluppo del cervello, aiutandoli a sviluppare la capacità di risolvere i problemi. Questo perché non sappiamo quali problemi e quali tecnologie dovranno affrontare in futuro, ma sappiamo che avranno problemi nella loro vita…Se sei un buon risolutore di problemi nella vita, in ogni occasione, quando sei stressato o criticato dagli altri, avrai la capacità di prendere le decisioni giuste..”

È innegabile che Mustafa abbia dovuto superare le difficoltà della vita e perseguire una passione nata in Turchia, fino a qui nei Paesi Bassi. È ammirevole che abbia alimentato il suo sogno di educare e che abbia perseverato in un periodo difficile della sua vita. Questo è un esempio commovente di vera dedizione all’istruzione e della passione di Mustafa per il supporto alle nuove generazioni.

 

By Serena Lucia Bassi

Translated by Asya Virga from https://brokenchalk.org/mustafa-simsekler-and-the-little-engineers-academy/

 

Mustafa Simsekler et l’Académie des Petits Ingénieurs (Little Engineers Academy)

Un entretien avec un jeune homme turque très inspirant concernant son implication dans le secteur de l’éducation.

Nous sommes dans un centre culturel dans la ville d’Utrech, Pays-Bas.

Mustafa Simsekler est entouré d’environ vingt enfants âgés entre trois et dix ans et de leurs parents. En juste une heure, dans le cadre de son atelier pédagogique robotique, son objectif est de leur apprendre comment construire le « modèle de la voiture la plus rapide ».

Au milieu d’une pile de batteries, de moteurs and de cartes colorées, il est facile de percevoir les sourires sur le visage de ces enfants et de leurs parents, qui ont l’air de s’amuser comme leurs enfants.

L’Organisation de Mustafa s’appelle « l’Académie des Petits Ingénieurs »« Little Engineers Academy ». Elle regroupe des ateliers robotiques durant lesquels les enfants peuvent non seulement développer des atouts manuels et productifs, mais plus particulièrement leur habilité d’être des résolveurs de problèmes.

J’ai discuté avec Mustafa pour mieux connaitre son histoire et le fonctionnement de son organisation. Ce qui suit relaie l’interview :

 

Peux-tu me parler de ta carrière ?

« J’ai une licence en Ingénierie électrique et électronique d’Italie et j’ai fait une autre licence en droit en Turquie. J’ai aussi fait un master en Robotique et développement du cerveau des enfants.

Ensuite j’ai travaillé pour la compagnie aérienne Boeing aux Etats-Unis, dans trois différents endroits : Los Angeles, Boston et Seattle. Après, j’ai travaillé au Chili et mon dernier emploi était en France. Je travaillais pour l’OTAN dans le secteur des recherches. Et puis je suis retourné en Turquie où j’ai également travaillé pour la compagnie aérienne turque. »

 

Que s’est-il passé quand vous étiez en Turquie ?

« En 2016,ils m’ont licencié parce qu’on ne faisait pas ce que le gouvernement nous demandais et j’étais contre la possible guerre entre la Turquie et la Syrie, le gouvernement n’a pas apprécié. Donc, j’ai perdu mon travail. Le gouvernement commençais à nous qualifier de terroristes, mes frères sont allés en prison, ils ont tous perdu leurs emplois et un d’eux a été banni de l’université. Mon père est décédé car il ne pouvait pas supporter la situation. C’était difficile pour nous et à ce moment-là il y avait beaucoup de pression de la part du gouvernement… C’est à ce moment-là que j’ai trouvé cette compagnie, « l’Académie des Petits Ingénieurs » –  « Little Engineers Academy », il y a 7 ans.

Avec mes collègues on a tracké le travail de l’académie qui était disponible pour tout ce qui est en rapport avec le développement du cerveau des enfants et cette compagnie est devenue très connue en Turquie. Nous basons nos formations sur « les jeux ». En effet, les enfants aussi ont un travail qui consiste à résoudre un jeu. Dans ces formations on propose seulement des jeux aux enfants sans ordinateurs, sans téléphones ou tout autre sorte d’écrans car ils sont dangereux pour l’enfance. »

 

Little Engineers Academy

Je comprends que c’était difficile, pourquoi avez-vous quitté la Turquie ?

« J’ai fondé cette compagnie en Turquie, où elle est devenue très connue qu’on avait à peu près 20 employés. Cependant, après un certain temps le gouvernement turc commençait à nous demander des consultations, ils m’ont donné un jugement de 6 ans, ils me considéraient comme étant un terroriste.

Donc, un jour j’ai décidé de partir, j’ai commencé à nager de la Turquie à 12 et j’étais en Grèce à 6. Ensuite je suis allé en Italie, car j’avais sur moi une carte d’identité datant de la période de mes études, et enfin je suis venu aux Pays-Bas, en 2021, cela fait 15 mois que j’y suis.

Je suis venu en tant que réfugié et j’étais dans un camps, et à ce moment-là c’était bizarre pour moi de passer mon temps à dormir dans un lit donc j’ai commencé à donner des leçons aux enfants dans le camp. J’ai commencé à faire des volontariats et à ce moment j’avais aussi un contact avec Madame le maire Sharon Dijksma d’Utrech qui m’a beaucoup aidé à trouver des subventions. J’ai commencé à donner des leçons partout aux Pays-Bas et maintenant je donne des cours à 14 classes dans différents coins du pays. Même si d’autres compagnies d’hautes technologie m’ont fait des offres avec un salaire plus élevé, je suis très heureux avec mon travail, je veux faire quelque chose avec les enfants c’est pour cela j’ai choisi cette voix. C’était aussi une façon de dire merci à ce pays ».

 

Dis-moi plus à propos de ton atelier, comment ça marche ?

« En général, toutes les compagnies robotiques utilisent des matériaux déjà prêt et résolu des programmes qui sont aussi prêt et sont toutes dépendantes des écrans et qui sont dangereux pour les enfants en bas âge. Notre objectif est de donné aux enfants seulement le moteur et les batteries, et tout autres matériaux qui viennent de la nature et qu’on peut trouver partout. Par exemple, on est entrain de faire des robots à partir de racines, pierres, châtaigne… Les enfants peuvent faire de la robotique à partir de tout, ils n’ont pas besoin d’autres matériaux. Et nous aussi entrain de faire quelque chose qu’ils vont vraiment utiliser chez eux à la maison, dans les avions, et lampes de chambre…

Actuellement, nous avons entrainé 1000 enfants aux Pays-Bas et plus de 6000 enfants dans le monde entier. Ce programme éducatif est aussi en marche aux Etats-Unis, au Royaume-Unis, aux Pays-Bas et en Turquie.

Notre objectif est de leur apprendre à résoudre des problèmes, non pas du codage ou de la programmation. Les gens pensent que le codage et la programmation sont un but, mais ce n’est pas ainsi, c’est le développement du cerveau, les aidant à développer une agilité de résoudre des problèmes. Ceci est dû au fait qu’on ne connait pas les soucis et les technologies qui vont voir le jour dans le futur auxquels ils vont faire face mais nous savons qu’ils vont avoir des problèmes dans leur vie… Si tu es un bon résolveur de problème dans ta vie, dans toute sorte d’occasion, de stress ou bien critiqué par les autres, tu vas avoir l’agilité de prendre la meilleure décision ».

 

Little Engineers Academy

C’est indéniable que Mustafa a dû surmonter des difficultés dans la vie et poursuivre une passion qu’il a commencé en Turquie, à travers les Pays-Bas. C’est admirable qu’il se soit battu pour son rêve d’éducation and persévérer avec durant une période difficile dans sa vie. C’est un exemple qui fait chaud au cœur d’un vrai dévouement à l’éducation et la passion de Mustafa pour les générations futurs.

 

By Serena Lucia Bassi

Translated from https://brokenchalk.org/mustafa-simsekler-and-the-little-engineers-academy/

Verhaal van Melek Kaymaz: Na alle strijd begint een gevluchte leraar les te geven.

Melek Kaymaz is een vluchteling uit Turkije en werkt momenteel als wiskundedocent in een internationale middelbare school in Amsterdam. Daar geeft ze les in het Nederlands aan de mavo, havo en de vwo.  

 

Hoe ben je in Nederland terechtgekomen? Melek is samen met haar man uit Turkije gevlucht. Voordat ze naar Nederland zijn gekomen, woonden ze drie jaar in Irak, waar Melek als wiskunde docente werkte. Toen Melek zwanger raakte, wisten ze dat de terugkeer naar Turkije en het verblijf in Irak geen opties meer waren. Ze wilden iets doen voor hun dochter, voor een betere toekomst. In eerste instantie hadden ze geen idee waar ze heen konden, zo vertelde Melek: “We hadden geen visa voor een Europees land en ook geen ‘green card’ om naar Amerika te verhuizen”. Na wat zoeken op het internet kwamen ze erachter dat Nederland een land is waar vluchtelingen worden opgenomen, waar ze hulp kunnen krijgen en waar ze vrij zijn. “Vrijheid, dat is heel belangrijk voor mij, daarom zijn we gekomen”. Nu woont Melek samen met haar man al vijf jaar in Nederland. 

“Deze stap was enorm en in het begin had ik het heel moeilijk, ik had geen idee wat het betekende om in Nederland te wonen. Ik kende de taal nog niet en wist niks van de Nederlandse cultuur”. Ook zijn haar man en Melek alleen naar Nederland gekomen, ze hebben namelijk geen familieleden of kennis die in Nederland wonen. 

 

Waarom ben je wiskundedocent geworden?

“Toen ik klein was, was het niet mijn droom om wiskunde docent te worden. Op latere leeftijd moest ik toch een keuze maken, welke richting ik op wilde gaan. Ik wist dat ik van wiskunde hou. Ik zie wiskunde als een soort spel of puzzel dat ik wil oplossen. Daarnaast wist ik ook dat ik graag wiskunde aan andere mensen wiskunde bijbreng. Vaak moest ik dingen aan mijn broertjes of familie uitleggen en dit vond ik eigenlijk wel leuk. Daarom was de keuze om wiskunde docent te worden, een hele goede keuze”. 

 

Welke uitdaging heb jij ondervonden?

Toen Melek en haar man naar Nederland zijn gekomen, moesten ze van nul af aan beginnen. Ze hadden geen idee van de Nederlandse taal of cultuur. In een AZC in Amsterdam heeft Melek zichzelf de basis van de Nederlandse taal bijgebracht met behulp van een boek dat ze daar kon krijgen. In het AZC woonde ze uiteindelijk 10 maanden met haar man en haar net geboren dochter. Nu woont ze in een huis met haar familie in Amsterdam Zuidoost. Om haar Nederlands te verbeteren heeft ze een gratis cursus gevolgd die aangeboden werd door de gemeente Amsterdam. Ook heeft ze het ‘Oriëntatietraject Statushouders voor de Klas’ aan de Hogeschool van Amsterdam afgelegd. Door dit traject heeft ze niet alleen de Nederlandse taal onder de knie gekregen, maar kreeg ze ook les over het Nederlandse onderwijssysteem en heeft ze daarmee een stage kunnen krijgen op een middelbare school. 

 

Nu werkt ze nog steeds op dezelfde middelbare school als wiskundedocent. Dit proces klinkt makkelijker dan het was. Melek vertelde ons dat ze het onwijs lastig vond om in eerste instantie een baan als docent te vinden. Zo heeft ze voor meer dan 40 scholen gesolliciteerd waarvan er maar 5 scholen een reactie terug stuurden. Uiteindelijk had ze de keuze uit twee scholen. Ze vond het heel jammer dat sommige scholen helemaal niet hadden gereageerd. “Ik ben anders, dat snap ik, maar ik verwacht wel een reactie, vooral omdat Nederland een lerarentekort heeft”. 

 

Melek had het gevoel dat Nederlanders haar in het begin niet vertrouwden. “Ze zijn bang voor andere mensen, ze geloven je in het begin niet, maar als je eenmaal hun vertrouwen wint, dan is het goed en zijn ze heel aardig en lief”. 

 

Welke verschillen zijn er tussen het Turkse en Nederlandse onderwijssysteem?

“Het Nederlandse onderwijs is een beetje anders dan in Turkije”. Zo legde Melek ons uit dat ook scholen in Turkije verschillende niveaus hebben. Wat wel anders is, zijn de leeftijden waarop de kinderen van niveau wisselen. Zo is de basisschool in Turkije ook acht jaar, maar gaan de kinderen in Nederland op een vroegere leeftijd naar de middelbare school. Hierdoor kreeg Melek het gevoel dat Nederlandse kinderen die net begonnen aan de middelbare school wat kinderachtig zijn. Wat Melek wel erg opvalt is dat Nederlandse kinderen veel zelfstandiger zijn. ‘De kinderen hier zijn veel actiever. In Turkije moet de docent 100 procent actief zijn en volgen de leerlingen alleen naar wat er gezegd wordt. “In Nederland werken kinderen zelfstandig aan opdrachten zonder dat de docent alles moet uitleggen”. Een ander verschil is dat er in Nederland veel meer verschillende scholen bestaan, zoals openbare, privé- of christelijke scholen. In Turkije bestaat er alleen een soort school. 

 

Blik op de toekomst

Ook al mist Melek haar familie en vrienden in Turkije en haar cultuur enorm, ze is toch blij met haar keuze om naar Nederland te komen. Haar familie en vrienden komen gelukkig af en toe op bezoek maar zelf kan ze niet meer terug naar Turkije. Het meest belangrijke voor haar is de vrijheid die ze in Nederland heeft. Melek zou graag aan andere vluchtelingen willen meedelen dat het in het begin een hele moeilijke stap is om naar Nederland te komen en hier docent te worden, maar je mag nooit opgeven en altijd je best doen. Het wordt met mate van tijd steeds makkelijker.

 

geschreven door Georgette Schonberger

Impact of anti-terrorism laws on sick children – A Turkish perspective

Turkey is bound by several regional and international declarations which require the State to ensure and protect human rights and fundamental rights. However, in practice, there is a serious deficit of the same. This can especially be seen through the draconian measures implemented through the counter-terrorism measures, also known as the anti-terrorism laws in Turkey. While in theory, these laws seem to meet human rights standards, a closer look at their implementation shows an undue curtailment of human rights by these Turkish laws.

 

According to the Turkish constitution, any prisoner who has a child with severe illness has a right to take care of the kids. But the prisoners accused under anti-terrorism law cannot care for their children.[1] This especially poses a problem since it can be seen as a violation of the rights of the children guaranteed under the Constitution of Turkey[2] nor does it ensure that equality is guaranteed[3] as measures taken for the sake of children are not seen as a violation of equality.

 

Multiple cases have indicated that the rights of children have been violated such as the case of Nurefsan Ketenci a differently abled girl who was pressured to leave her school due to her father being accused under the anti-terrorism laws. The family were living as refugees in Germany due to the lack of support received from the government, especially in the case of the sick girl.[4]

 

 

 

 

 

Selman Çalışkan was denied proper and timely treatment abroad due to the travel ban issued to his mother by the Turkish authorities and his father who was a prisoner accused of anti-terrorism.[5]

 

 

Similarly the case of Ahmet Burhan Atac where his father too was a prisoner accused under the anti-terrorism law. The arbitrary detention of the father denying him to be with his son at least during the treatment process coupled with the travel ban issued to his mother as well as arbitrary detention, made him receive treatment in the absence of both his parents and there was a delay in the treatment due to the abuse in the judicial systems.[6]

 

 

 

 

Kübra Kuzan was diagnosed with a brain stem tumour at the age of four. The only wish of the family was for their daughter to overcome this severe illness with their father. The prosecutor did not even allow father Ertuğrul Kuzan to see his painful daughter. After a long time, when a short leave came, it was too late. The innocent girl could not recognize her father.

 

 

 

Mehmet Erdoğan, the 6-year-old son of Rasih Erdoğan, an English teacher with a statutory decree, who has been imprisoned for 2.5 years in Kahramanmaraş, could not be awakened after an operation due to a cyst on his arm and passed away longing for his father in the hospital in Ankara, where he was being treated.

 

 

 

 

İbrahim Kılcan was a child with muscle disease and a heart transplant. It was her only wish to see her teacher father, İrfan Oğuz Kılcan, who was arrested after he was expelled by statutory decree. After receiving treatment, İbrahim passed away longing for his father, whom he could not see after he was arrested.

 

 

 

Hamza Travac, 27 months old, was a 98% disabled baby. He died in Trabzon due to a lung infection. His father, Hasan Travac, who has been imprisoned in Giresun for 28 months, could not attend the funeral of Hamza, whom he could not be with when he was born.

 

 

 

Hakan Dağdeviren is an 11-year-old boy diagnosed with leukaemia whose parents are imprisoned as part of a crackdown in Turkey targeting followers of the faith-based Gülen movement. Hakan needs his parents to be able to battle his disease.

 

 

 

Berk Görmez, a 14-year-old disabled son of a Turkish couple, who was dismissed by a government decree under the rule of emergency, lost his life. Berk’s father Bekir Görmez has not been permitted to visit him for the last 17 months despite his and his mother’s severe health problems.

 

 

 

 

Bilal Burak, his 17-year-old congenitally disabled son, whose father was imprisoned, passed away. The arrested father was able to attend the funeral of his son Bilal Burak, who was buried, with his hands cuffed.

 

 

 

The above-mentioned children are some of the many children who had to undergo severe treatment for their illnesses.[7] These children had to do so in the absence of one or both parents since they were prisoners and were not allowed to be with their children during this difficult period. A lot of these children have since passed away without being able to see their parents since the parent(s) were not given any form of release from prison to be with the ailing child.

 

Currently, Gulten Sayin is a prisoner accused of anti-terrorism and her son, Yusuf Kerim Sayın, is currently suffering from cancer. She is only allowed to visit her son at the hospital for half a day since no steps have been taken by the Ministry of Justice for her release or no arrangement has been made where she can spend sufficient time caring for her child during this painful period.[8] This case is currently garnering huge attention not just from the public but also from renowned leaders from within the country and seeks for the government to make a change in the Constitution for such exceptional cases. Her husband has complained against Turkey with the UN Committee on the Rights of the Child with the assistance of international human rights lawyers David Matas and Sarah Teich. The accused in this case was the primary caregiver and has not been provided with the requested compassionate leave to care for her son.

 

 

 

 

RECOMMENDATIONS

There should be an increase in the internal capacity of the country to address such issues and take immediate and effective steps, especially in the case of arbitrary detention or a travel ban which adversely affects a third party particularly vulnerable groups such as a sick child of a prisoner accused of anti-terrorism.

Humanitarian protection should be given to the prisoner of anti-terrorism and the prisoner’s family members during this difficult time of being physically present for the child and not finding ways to further burden the child. Humanitarian protection given to the prisoner accused of anti-terrorism should not be seen as a form of support for terrorism. Awareness among society and the decision makers within the country that even prisoners are entitled to “rights” despite the crimes that they are accused of having committed.

Adequate remedies need to be put in place at all international, regional and local levels to ensure that in future when situations such as these do arise there is a proper plan of action to prevent unnecessary legal issues and hindrances and have a swift movement to ensure that the other stakeholders such as the sick child are not impacted by the gaping human rights shortcomings seen in the anti-terrorism measures implemented by a country.

An emphasis needs to be laid on the right to privacy and family life, health-related rights, especially in the case of sick children who become innocent victims in the abuse of the system that takes place when human rights law needs to be ensured in the case of prisoners. We need to have an effective and transparent mechanism which can be laid out by international organizations and can then be incorporated as a law by concerned countries. This could potentially reduce the State’s inclination to loosely invoke national security or project the prisoner accused of anti-terrorism being there for his or her sick child as an issue that goes against the State’s national interest.

Lastly, access to human rights experts to expedite such cases should be an option given to prisoners accused of anti-terrorism.

The Universal Declaration of Human Rights clearly states under Article 3 that individuals have a right to life, liberty and security. Under Article 9 no one shall be subject to arbitrary arrest, detention or exile. In Turkey, individuals’ rights are being restricted under the veil of anti-terrorism laws. This escalating repression of rights and political agenda that is taking over has sustained heavy blows on Turkish society.

Written by

Caren Thomas

The above article is submitted to the United Nations for the Call for inputs: Global Study on the Impact of Counter-Terrorism Measures on Civil Society and Civic Space

Here is the submitted report

The_impacts_of_anti-terror_laws_on_the_sick_children_whose_parents_are_accused_by_the_law_in_Turkey_(1)

Sources

  1. Ahmet Burhan Atac: The Story of the Child Who Got Killed Collectively* – Broken Chalk
  2. Disabled girl forced to leave special needs school due to father’s links to Gülen movement dies – Stockholm Center for Freedom
  3. Jailed mother reunites with a son suffering from cancer for half a day – Stockholm Center for Freedom
  4. Kübra Kuzan
  5. [Update] Mother of young cancer patient about to lose an eye: My child will die without seeing his father – Stockholm Center for Freedom
  6. Mehmet Erdoğan
  7. İbrahim Kılcan
  8. Hamza Travaç
  9. Boy struggling with leukaemia needs jailed parents’ support, grandfather says – Stockholm Center for Freedom
  10. 14-year-old disabled Berk dies in absence of his father who is in prison over alleged Gülen links – Stockholm Center for Freedom
  11. Bilal Burak Bozbay
  12. Uğurcan Gençtürk

[1] Law No. 5275 – 17.4, 17.6

[2] Article  41, Constitution of Turkey

[3] Article 10, Constitution of Turkey

[4] Disabled girl forced to leave special needs school due to father’s links to Gülen movement dies, Stockholm Center for freedom, https://stockholmcf.org/disabled-girl-forced-to-leave-special-needs-school-due-to-fathers-links-to-gulen-movement-dies/ July 26th, 2021.

[5] Mother of young cancer patient about to lose an eye: My child will die without seeing his father, Stockholm Center for freedom, https://stockholmcf.org/paralyzed-6-year-old-fights-brain-cancer-without-his-jailed-fathers-support/ July 8th, 2020.

[6] Ahmet Burhan Atac: The Story of the Child Who Got Killed Collectively, Broken Chalk https://brokenchalk.org/ahmet-burhan-atac-the-story-of-the-child-who-got-killed-collectively/

[7] bitenhayatlar.com, stockholmmcf.org

[8] Jailed mother reunites with son suffering from cancer for half a day, Stockholm Center for freedom, https://stockholmcf.org/jailed-mother-reunites-with-son-suffering-from-cancer-for-half-a-day/ January, 27th 2023.

Comunicat de presă: Ziua Internațională a Femeii 2023

8 März 2023

La mulți ani de Ziua Internațională a Femeii! O zi dedicată sărbătoririi realizărilor femeilor din întreaga lume, creșterii gradului de conștientizare cu privire la provocările cu care se confruntă femeile și gasirea modalităților de atingere a egalitatea de gen. Anul acesta tema este Femeile în educație, tehnologie și inovare, pentru care echipa de femei Broken Chalk a reușit să realizeze un videoclip pentru a comemora ziua, pentru a crește gradul de conștientizare cu privire la provocările cu care încă se confruntă femeile în educație și pentru a identifica lacunele și soluțiile pentru realizarea egalității de gen. Echitatea de gen este procesul de a fi echitabil față de femei și bărbați. Femeile au continuat să urmeze educație profesională și cariere, dar nu fără bariere. Pentru a asigura corectitudinea, trebuie să fie disponibile metode și eforturi pentru a ajuta femeile din întreaga lume împotriva oricăror dezavantaje sociale, politice sau culturale cu care s-ar putea confrunta.

Articolul 28 din Convenția cu privire la drepturile copilului recunoaște șanse egale și învățământul primar obligatoriu și disponibil pentru toți. Până în prezent, 129 de milioane de fete încă nu merg la școală, deși mai multe fete au acces la educație decât oricând. Exercitarea dreptului femeilor la educație de calitate este încă afectată de multiple bariere bazate pe gen, cum ar fi stereotipuri greșite, căsătoria copiilor și sarcina, sărăcia sau violența de gen. Deși sistemele educaționale echitabile din punct de vedere al genului creează prosperitate pentru întreaga țară, familiile sărace acordă adesea prioritate băieților atunci când investesc în educație. Cu toate acestea, educația fetelor va spori, de asemenea, bunăstarea socială și economică a țărilor lor, deoarece acestea au mai multe șanse să investească și să acorde prioritate educației copiilor.

Educația fetelor nu este doar despre intrarea în școală: este necesar să se asigure un mediu de învățare sigur, care să le permită fetelor să își termine educația și să dobândească cunoștințele și abilitățile necesare pentru a concura pe piața muncii. Cu toate acestea, în unele țări, școlile încă nu îndeplinesc cerințele de siguranță, igienă și salubritate sau aceleași practici de predare creând disperități de gen în învățare.

 

Echipa noastră a reflectat asupra provocărilor continue în materie de educație cu care se confruntă femeile în țările lor de origine și la posibile soluții. În așa-numitul „Nordul Global”, accesul fetelor la educație nu este condiționat de gen, dar stereotipurile joacă încă un rol în relegarea femeilor în științe umaniste în loc de disciplinele științifice. În unele țări, cum ar fi Italia, încă există nedreptăți și discriminare în accesul la piața muncii. Pe de altă parte, pe continentul african, sărăcia joacă un rol crucial în accesul la educație. Una dintre principalele preocupări este faptul că pentru multe fete, educația este pusă pe pauză: nu există continuitate. Acesta este cazul în Kenya, unde crizele cauzate de secetă și foamete provoacă îngreunează durabilitatea educației fetelor. De asemenea, fetele abandonează școala din cauza sarcinilor timpurii și a căsătoriilor. În Uganda și Mozambic, acest fenomen este foarte prezent: societatea trebuie să devină mai sensibilă la importanța trimiterii fetelor la școală pentru dezvoltarea socială. De asemenea, în unele țări asiatice, cum ar fi Indonezia, căsătoria copiilor este încă o cauză pentru care femeile renunță școală și se concentrează pe îngrijirea copiilor și a gospodăriei. Deși guvernul acționează pentru a implementa politici care îmbunătățesc calitatea educației fetelor indoneziene, ceea ce trebuie răspândit este conștientizarea cu privire la valorile și importanța educației pentru fete. Investiția în școlarizarea fetelor transformă comunitățile, țările și lumea. Întărește economiile și reduce inegalitatea. O altă provocare cu care se pot confrunta femeile este cazul Turciei, unde studentele universitare încă se confruntă cu percheziții făcute de ofițeri de poliție.

Ca întotdeauna, misiunea Broken Chalk este să răspândească informație despre importanța educației în actualizarea drepturilor omului. Anul acesta, Broken Chalk se va concentra pe îmbunătățirea accesului fetelor la educație și pe creșterea gradului de conștientizare cu privire la impactul pozitiv pe care educația feminină îl are asupra societății în general, precum și asupra bunăstării economice și sociale. Deoarece drepturile femeilor sunt drepturi ale omului, vom continua să sprijinim eforturile de a atinge egalitatea de gen în toate domeniile, nu doar în educație. Echitatea de gen îmbunătățește oportunitățile pentru toți și permite oamenilor să-și urmeze visele în ciuda genului. Echitatea duce la egalitate.

La mulți ani de Ziua Internațională a Femeii!

 

Semnat de

Broken Chalk

 

Translated by Alexandra Drugescu-Radulescu from https://brokenchalk.org/press-release-international-womens-day-2023/

 International_Womens_Day2023_in_Romanian_8th_of_March_Press_Release